- La finale de l’Eurovision Junior 2023 se tient ce dimanche 25 novembre au Palais Nikaïa, à Nice (Alpes-Maritimes). Elle sera retransmise en direct sur France 2 dès 16 heures.
- Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements et jeux de France Télévisions est aussi la cheffe de délégation et la productrice exécutive de l’Eurovision Junior 2023.
- A quelques heures de la finale, Alexandra Redde-Amiel fait un point sur l’organisation avec 20 Minutes.
L’Eurovision Junior 2023, à Nice (Alpes-Maritimes), est dans sa dernière ligne droite. Le Te Deum donnera le coup d’envoi de la compétition réservée aux artistes âgés de 9 à 14 ans ce dimanche, à 16 heures. L’événement sera retransmis en direct sur France 2, depuis le Palais Nikaïa. A moins de vingt-quatre heures de la finale, 20 Minutes s’est entretenue avec Alexandra Redde-Amiel. Celle-ci cumule pour l’occasion les casquettes de directrice des divertissements et jeux de France Télévisions, cheffe de délégation et productrice exécutive de cet Eurovision Junior.
Comment se sont passés ces derniers jours en coulisse ?
C’est une semaine très intense. J’ai produit beaucoup de shows, mais l’Eurovision Junior est un événement à part. Ce sont dix jours durant lesquelles on reçoit les délégations, on doit s’occuper des seize pays… Donc on essaye de rester concentrés, de ne rien lâcher, de faire toutes les dernières corrections. Les délégations viennent avec des envies, elles nous proposent leur performance et c’est à nous d’assurer la réalisation, donc on affine le plus possible leurs demandes. On s’entraîne beaucoup avec les animateurs – Olivier Minne et Laury Thilleman – pour voir toutes les éventualités de sécurité au cas où. On est aussi sur de l’émotion parce qu’on sait que demain (ce dimanche), ça s’arrête alors qu’on a été à 200 d’adrénaline pendant dix jours.
Concernant la sécurité, y a-t-il un dispositif particulier ?
On en parle tout le temps. La sécurité fait partie de l’Eurovision même quand il n’y a pas spécialement de crise. On parle à 33 millions de téléspectateurs. On est 700 sur site. Alors, on a toujours des plans A, des plans B, des plans C. On a renforcé la sécurité mais le sujet a toujours été à l’ordre du jour de nos points quotidiens. Je suis très confiante sur les processus que l’on a mis en place.
Les plans A, B ou C, cela veut dire envisager de diffuser la finale en différé, d’enregistrer une partie ?
Cette question-là ne s’est pas posée parce qu’on a 45 minutes de volet de révélation des votes. Faire une partie chantée enregistrée, puis les votes en direct, c’est compliqué. Il y a plein d’hypothèses, on travaille avec un chef de la sécurité de l’UER, un chef de la sécurité chez nous. Il y a des préparations, que l’on ne fait pas d’habitude sur nos shows français. C’est très intéressant. Le jury show que l’on tourne tout à l’heure (ce samedi en fin d’après-midi, il s’agit d’une répétition dans les conditions du direct durant laquelle les jurés votent) est un secours. Si on avait un problème sur le live, on l’utiliserait et on reprendrait les votes en direct.
Quelle est pour vous la différence entre la première édition de l’Eurovision Junior organisée à Boulogne-Billancourt en 2021 et celle-ci ?
La première, comme toutes les premières fois, est stressante, on ne sait pas à quoi s’attendre, on ne sait pas où on va, on apprend en marchant. Pour moi, c’était l’édition de la fascination. On rêve de produire des shows comme ça et quand ça nous arrive, on se dit waouh. Pour la deuxième, on se sent mieux. On a pris nos marques, on est davantage détendus. J’essaye de profiter de chaque moment.
Et comment les enfants candidats vivent-ils ces dix jours ?
Ils arrivent, ils sont impressionnés, un peu écrasés par la machine. C’est pour cela que les dix jours sont nécessaires. Ils répètent, s’habituent. Ils finissent par éclore. Pas aujourd’hui mais demain (ce dimanche). Lors de la finale, en général, on a des trucs complètement fous, parfois ils changent leur tonalité, ils savent que ça doit être complètement dingue.
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