- La diffusion de la saison 12 de la série d’anthologie American Horror Story, Delicate, a commencé le 20 septembre – les épisodes sont mis en ligne sur myCanal.
- L’artiste June The Girl est fan de la série. « Cet univers m’a tellement emportée que c’est une véritable inspiration aujourd’hui pour moi dans mon projet musical », explique la chanteuse à 20 Minutes.
- Nous avons proposé à June The Girl de classer les onze premières saisons par ordre de préférence et de motiver ses choix. Elle classe Asylum première et Cult dernière.
« Lorsque je découvre pour la première fois American Horror Story, c’est en 2011. Je n’ai que 15 ans, je réside en Guyane française et je vais très vite devenir une fan de ce show d’horreur créé par Ryan Murphy. Cet univers m’a tellement emportée que c’est une véritable inspiration aujourd’hui pour moi dans mon projet musical », nous confie June The Girl.
L’artiste de 27 ans, qui avait participé à la sélection française pour l’Eurovision en 2018, prouve son engouement pour le genre horrifique à travers la chanson Hello Mr Slenderman, premier extrait d’un EP attendu prochainement. Alors que la diffusion de la saison 12, Delicate, a commencé le 20 septembre (les épisodes sont visibles sur le site de Canal+), 20 Minutes a tout naturellement proposé à June The Girl d’établir son classement, par ordre de préférence, des onze saisons précédentes d’American Horror Story.
1. « Asylum » (saison 2)
« C’est avec cette saison que j’ai su qu’entre American Horror Story et moi ça serait une grande histoire d’amour. L’intrigue se déroule dans les années 1960 au sein d’un asile psychiatrique tenu par des bonnes sœurs avec Jessica Lange en nonne autoritaire et un autre grand personnage féminin et fort de journaliste incarné par Sarah Paulson. Les arcs scénaristiques, les histoires menées en parallèle, les patients complètement « monstrueux » qui sont terriblement attachants… Lorsque j’ai écrit ma chanson Les Reasons Why, j’ai fait un petit clin d’œil à cette saison avec la phrase : « Sans la musique je serais en HP et vous au fait comment vous allez ? » »
2. « Murder House » (saison 1)
« Cela a été ma première rencontre avec l’univers d’American Horror Story, la première fois que je suis entrée, dès les premières secondes, dans cet univers visuel et sonore si particuliers. Et la première fois que j’ai entendu ces petites musiques, terriblement ancrées dans le visuel, qui retentiront parfois dans d’autres saisons et permettront de faire des liens avec les saisons précédentes. Je me dois aussi de parler de ce générique aux images et aux sons glaçants… Il est terriblement addictif. A chaque saison, il me provoque la chair de poule et, en même temps, me réconforte, comme un ami que l’on retrouve. Cette saison m’a fait comprendre que l’image et le son pouvaient ne former qu’un et donner une véritable atmosphère à une scène. C’est en pensant à tous ces petits détails que j’ai pu construire peu à peu un univers sonore pour mon nouvel EP qui sortira prochainement. »
3. « Freak Show » (saison 4)
« C’est sans doute la saison qui m’a le plus inspirée dans l’univers musical que je défends aujourd’hui. Le cirque, les monstres, l’amour, les rêves, le succès et les personnages sont tous incroyables. C’est beau, dépaysant. On entre dans le monde « Freak show » et on se laisse embarquer dans ces histoires sanglantes. Mon clip Hello Mr Slender Man fait référence à certains épisodes tels que les passages en noir et blanc, avec le fantôme Edward Mordrake. Les passages en couleurs du même clip sont inspirés du chapiteau d’Elsa Mars. »
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4. « Coven » (saison 3)
« Si je suis honnête, je me rappelle avoir été un peu déçue. Cette saison m’a semblé » trop gentille » visuellement et, du côté de l’histoire, c’était beaucoup moins monstrueux. Mais c’est rétrospectivement, en découvrant au fur et à mesure les saisons suivantes, que j’ai commencé à revenir sur mon avis et à réellement l’apprécier. J’ai pu m’attacher à toutes ces sorcières et reconnaître parfois cette rage, cette confusion, ce côté rebelle mais l’envie de toujours faire le bien. J’ai retrouvé des sensations de mon enfance quand je regardais Charmed dont j’étais très fan. Et, encore une fois, j’y ai puisé une petite inspiration pour mon look de sorcière dans le clip de Hello Mister Slender Man. »
5. « Hotel » (saison 5)
« Cette saison est surtout l’arrivée de Lady Gaga ! Elle est excellente dans son rôle de comtesse Elisabeth, propriétaire vampirique assoiffée de sang mais au cœur meurtri. Encore une fois, cette saison nous embarque dans un univers singulier, celui de l’hôtel Cortez à Los Angeles, où se déroulent de curieux phénomènes dont pâtissent les clients les plus malchanceux. Il y a une « vibe » à la Kubrick par moments. »
6. « Apocalypse » (saison 8)
« En grandissant, mon niveau d’attention a changé. J’étais alors en plein développement de ma carrière, régulièrement sur mon portable, souvent sur les réseaux sociaux alors je ne regarde plus la série de la même manière et, avant d’arriver à cette saison 8, j’avoue que je boudais un peu Ryan Murphy, c’était bien trop facile de décrocher. Quand « Apocalypse » est arrivée, dès la première seconde – est-ce que c’est parce que cela traite d’une problématique terrible et actuelle ? – j’ai été happée à un point où j’ai mis mon portable de côté pour apprécier ces nouveaux épisodes qui m’ont permis de retrouver les sensations des premières saisons. J’étais très heureuse de voir Leslie Grossman dans cette saison que j’ai adorée dans la sitcom Ce que j’aime chez toi. »
7. « 1984 » (saison 9)
« J’aime cette saison pour ses clins d’œil aux films comme Souviens-toi de l’été dernier, Scream, ces slashers des années 1990 qui sont des films que j’affectionne grandement. Regarder 1984 me projette en été. Des amis se retrouvent au coin du feu, il y a évidemment des meurtres sanglants… C’est cette saison qui m’a inspiré une chanson sur les monstres des slashers et qui sortira le 20 octobre… (Coucou Freddy !) »
8. « Roanoke » (saison 6)
« J’ai vraiment eu du mal avec cette saison. Pas forcément pour l’histoire même si j’ai trouvé que c’était un peu long au démarrage. C’est surtout la manière dont le récit est amené, par voie documentaire et par témoignage, qui m’a déplu. La transition de l’une çà l’autre me sortait du récit et de l’univers mais j’aime beaucoup la fin avec Kathy Bates qui pète un câble en se prenant pour la bouchère (rires). »
9. « NYC » (saison 11)
Cette saison se déroule dans le milieu LGBT new-yorkais. Ce que j’apprécie, c’est qu’elle traite d’un sujet important : les disparitions et meurtres d’hommes gays auxquels la police n’accorde guère d’importance car ces hommes ne correspondent pas aux stéréotypes masculins édictés par la société américaine des années 1980. On comprend peu à peu que le tueur, Big Daddy, symbolise la maladie du VIH qui emporte la vie de nombreux hommes, sous les yeux des autorités qui ne prennent pas le sujet au sérieux. Cette saison est, pour moi, trop proche du réel, j’ai donc eu du mal à me laisser emporter dans cet univers qui reflète finalement une vision du monde dans lequel nous vivons ou avons vécu. Pour moi, le réel est bien plus terrifiant et cruel que des séries et films d’horreur.
10. « Double Feature » (saison 10)
« Les histoires avec les extraterrestres, ce n’est pas ce que je préfère. J’ai du mal à me projeter. Au début, je n’ai pas trouvé ça fou en termes d’univers visuel – c’est moderne, ça ressemble beaucoup à ce que je vois déjà dans les autres séries – puis ça commence un peu à bouger avec l’histoire de la pilule magique faite pour les gens de talent ! C’est quand j’ai fini par trouver cet angle ultra intéressant que l’histoire s’est essoufflée. La deuxième partie n’a rien à voir visuellement et il y est question d’extraterrestre. Bien qu’il y ait un sens à la fin, j’ai trouvé assez déstabilisant de partir sur deux parties dans une saison de seulement 10 épisodes. »
11. « Cult » (saison 7)
J’ai vraiment du mal avec la politique et cette saison arrivée en 2017 ne m’a pas happée. Je dois avouer que le plot twist de fin m’a bien surprise mais j’ai trouvé le côté teenager [adolescent] assez présent – ou c’est peut-être moi qui ai trop vieilli dans ma tête. J’ai eu plus de mal à m’attacher aux personnages et par moments Sarah Paulson m’agaçait avec ses crises de peurs. J’ai cependant adoré le changement radical de fin et qui permet à cette dernière sa meilleure vengeance. Ce que j’aime, ce sont les rôles de femmes fortes et combattantes, à l’image du personnage que je me suis construit à travers June The Girl. Je suis devenue une chasseuse de monstres afin de poursuivre tous ces monstres que l’on a au fond de nous. .
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