Ce n’est pas la première fois que l’ancien ministre est visé par des accusations similaires.
Ce jeudi soir, France 2 diffusera un nouveau numéro d' »Envoyé Spécial » dans lequel plusieurs femmes accusent Nicolas Hulot d’agressions sexuelles et de viol. Invité sur le plateau de BFMTV hier soir, l’ancien ministre a nié les faits : « Je sais qu’à partir de demain, le lynchage va commencer. Je veux le dire sans formule, sans élément de langage: ni de près ou de loin, je n’ai commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères », a-t-il assuré. « Des femmes m’accusent d’agressions sexuelles et même de viols, dont j’ignore tout », a ajouté Nicolas Hulot. Ce n’est pas la première fois que l’homme politique est pointé du doigt pour des faits similaires…
Nicolas Hulot estime que les accusations d’agressions sexuelles dont il fait l’objet sont « purement mensongères » pic.twitter.com/EpT8VwQZK5
« Depuis 4 ans, je subis le poison de la rumeur, des insinuations parfois des accusations au grand jour », s’est-il plaint faisant référence aux faits dénoncés par la petite-fille de François Mitterrand en 2017. Pour l’ancien ministre, ces nouvelles accusations sont la goutte de trop : « Je suis condamné à la mort sociale« . Nicolas Hulot a donc pris une décision.
« À partir de maintenant, je quitte mon engagement et la vie publique définitivement. Je vivrai pour ma famille, mes amis. (…) Je ne prendrai plus la parole car je ne me reconnais plus dans cette société, ni dans ses codes », a-t-il regretté. Dans un communiqué publié en 2018, la procureure de la République de Saint-Malo, Christine Le Crom, avait précisé qu’une plainte pour viol avait été déposée 11 ans auparavant. Toutefois, l’affaire avait été classée sans suite puisque les faits étaient prescrits. Récemment, les témoignages d’agressions sexuelles se sont multipliés sous le hashtag #MeTooPolitique.
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