Le ministre de l’éducation a dévoilé ce mardi matin une partie du plan du gouvernement pour permettre le retour des enfants à l’école à partir du 11 mai prochain, date potentielle du début du déconfinement.

Emmanuel Macron l’a annoncé lors de son allocution, ce lundi 13 avril : les écoliers pourraient bien commencer à reprendre le chemin des classes le 11 mai prochain, pour marquer le début du déconfinement. Si le discours a une nouvelle fois battu un record d’audience, il a été marqué par un élément fort : la date du 11 mai prochain, qui devrait être le début du déconfinement du pays. Une reprise en douceur et progressive, uniquement si les conditions sanitaires et le respect de mesures strictes d’hygiène et de distanciation sociale sont suivies à la lettre.

Interrogé mardi sur France Télévisions, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer est revenu sur les mesures qui pourraient être appliquées pour un retour progressif des enfants (écoliers en maternelle et primaire, collégiens et lycéens) à l’école à partir de cette date. Il a notamment évoqué plusieurs conditions préalables. D’abord, le ministre assure qu’avant toute reprise, « Il y a une première étape, il faut d’abord nettoyer les locaux ». Selon lui, « On a là un sujet avec les collectivités locales, on doit préparer ça ensemble, de façon consensuelle et bien pensée entre nous. » Une fois les salles de classe désinfectées, il faudra donc penser aux élèves en difficulté, pour qui l’école à la maison rime avec risque de retard important. Les professeurs aussi seront sollicités, « Il faut qu’ils puissent préparer ce qui se passera pour chacun d’entre eux, ce sera évidemment très personnalisé », assure Jean-Michel Blanquer.

« Un aménagement du temps… »

Quant aux nombre d’élèves en classe, là aussi la question se pose encore. Pas question pour l’exécutif de voir des écoles bondées, avec parfois plus de trente écoliers par salle de classe, alors que les épreuves du Bac et du Brevet ont déjà été réaménagées. Pour le ministre, « On ne peut imaginer que des petits groupes dans de telles circonstances, donc ça sera un aménagement du temps et des contenus forcément très particuliers (…) Personne ne peut imaginer qu’en mai ou juin, ce sera comme avant, pas du tout ! » a martelé Jean-Michel Blanquer, ajoutant que des précisions seraient apportées d’ici « deux semaines ».

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