Des dizaines de femmes ont fait part de leur histoire sur Twitter. On fait le point sur leurs témoignages.

Le 15 novembre dernier, une tribune signée par 285 femmes politiques et universitaires a été publiée dans le journal le Monde. La raison ? « Dire stop aux violences sexistes et sexuelles », exiger que « les élus et cadres des partis signent en masse un engagement en trois points contre les violences sexistes et sexuelles en politique » et « écarter les auteurs de violences sexuelles et sexistes » de la vie politique. Sur les réseaux sociaux, il a fallu seulement quelques heures pour que de nombreuses femmes témoignent avec le hashtag #Metoopolitique.

Vous pouvez signer la pétition pour qu’aucun homme politique mis en cause ne soit investi pour les prochaines élections sur https://t.co/CKD5do5Js5 Le collectif #MeTooPolitique appelle à la marche #NousToutes du 20 novembre.

Blague sexiste, harcèlement sexiste et sexuel, agression sexuelle, et viol, les victimes ont partagé leurs histoires et ont dénoncé cette omertà. « Je réitère l’anecdote pathétique d’un grand escogriffe qui s’est jeté sur moi dans un ascenseur au Japon pour m’embrasser de force quand j’étais journaliste. Il est député et s’appelle Jean Lassalle« , a par exemple écrit Mié Kohiyama, la présidente de l’association MoiAussiAmnesie.

Par solidarité avec le #metoopolitique dans lequel il est régulièrement cité.Je réitère l’anecdote pathétique d’un grand escogriffe qui s’est jeté sur moi dans un ascenseur au Japon pour m’embrasser de force quand j’étais journaliste. Il est député et s’appelle Jean Lassalle. https://t.co/ummbtgoNhr

« Soirée après une réunion politique. Je danse, un homme arrive derrière moi, passe sa main sous ma robe et viens toucher mon sexe. J’ai saisi la cellule d’écoute de son parti mais cela n’a pas suffi. Il occupe aujourd’hui un poste-clé dans la formation des élu.e.s », a elle témoigné Fiona Texeire, conseillère de la Maire de Paris. Récemment, de nombreuses victimes d’agressions et de viols ont partagé leur histoire avec le hashtag #MeTooMédias suite à l’affaire PPDA.

Soirée après une réunion politique. Je danse, un homme arrive derrière moi, passe sa main sous ma robe et viens toucher mon sexe. J’ai saisi la cellule d’écoute de son parti mais cela n’a pas suffi. Il occupe aujourd’hui un poste-clé dans la formation des élu.e.s #MeTooPolitique pic.twitter.com/eUCcxsYsCY

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