Mardi 15 décembre 2020, France 3 diffusera un nouveau prime de Plus belle la vie. Alors que l’inteprète de Mila, Malika Alaoui, ne sera pas de retour sur le tournage avant le 28 décembre prochain, c’est à l’occasion d’un entretien accordé à Télé 7 Jours qu’elle a révélé comment elle avait vécu son remplacement numérique.
Mardi 17 novembre 2020, une "nouvelle Mila" faisait son apparition dans Plus belle la vie après que son interprète originale, Malika Alaoui, ai été cas contact au Covid-19. Alors que la jeune femme avait dû déserter le tournage, c’est afin de ne pas perturber les téléspectateurs que France 3 avait eu recours au deepfake, une technique qui permet d’incruster le visage de quelqu’un sur une autre personne. Une nouvelle technologie déjà utilisée à la télévision qui a été perturbante pour Malika Alaoui. Interrogée par Télé 7 Jours, la jeune femme a confié : "Dans un premier temps, ils ont mis mon visage sur le corps de Laura Farrugia, qui a ensuite totalement repris mon rôle, jusqu’à mon retour dans la quotidienne. Je voyais bien, en postsynchro, que ce n’était pas moi. Ça m’a perturbée, j’ai eu du mal à poser ma voix. Aujourd’hui, Mila a retrouvé ‘son’ corps d’origine."
Le 20 octobre dernier, c’est via un post Instagram que Malika Alaoui avait révélé que les téléspectateurs ne la reverraient pas avant quelques semaines. Cas contact, elle confiait ainsi : "Hello les ami(e)s , suite à la dernière annonce et aux nombreux messages bienveillants et adorables que j’ai reçus je vous laisse ce petit message pour vous rassurer et vous dire que je vais bien . J’ai du me retirer des plateaux de tournage de Plus Belle la Vie, car j’ai été identifiée cas contact (de proximité). En mon absence, je passe le relai à Laura Farrugia qui reprendra le rôle de Mila en attendant que tous les doutes de suspicion de la Covid-19 soient dissipés. En attendant, je suis toujours en diffusion jusqu’à fin novembre ! Prenez soin de vous et continuez de rester prudents face au coronavirus ! Je reviens vite…"
"On a décidé de jouer la transparence avec nos téléspectateurs"
Il y a quelques semaines, c’est dans les colonnes du Parisien que la productrice de Plus belle la vie, Géraldine Gendre, avait expliqué pourquoi ils avaient eu recours au deepfake. "On n’a pas eu le choix. Arrêter le tournage, c’était stopper 800 à 1.000 contrats d’intermittence. Cette technique induit des coûts supplémentaires, mais c’est moins cher que de reporter. On est ravis du résultat qui nous permet d’assurer la diffusion sans arrêt de tournage", confiait-elle, avant d’ajouter : "On a décidé de jouer la transparence avec nos téléspectateurs. Au vu des circonstances dans lesquelles tout le monde évolue en ce moment, on part du principe que nos téléspectateurs seront plutôt bienveillants sur ce changement de casting temporaire." De son côté, le YouTubeur French Faker avait expliqué au Parisien : "Je récupère les images de deux personnes que j’envoie à un algorithme. Il transpose le visage de la source sur la cible. Mais il y a aussi une énorme partie de post-production pour un mélange parfait. Il faut un savoir-faire, notamment pour récupérer les palettes d’expressions naturelles."
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