Perçu comme un classique des saisons froides, par son apparence aux airs de montagne et sa consistance, le Mont-Blanc appartient aux incontournables de la pâtisserie française.

Meringue, crème et pâte de marron, voici les ingrédients principaux qui constituent le Mont-Blanc.

Caractérisé par ses vermicelles saupoudrés de sucre glace qui masquent un socle de meringue couvert d’un dôme de chantilly, le Mont-Blanc est une spécialité chez certains, notamment chez le pâtissier en vogue Sebastien Gaudard et dans le salon de thé Angelina.

Le Mont-Blanc et ses origines

La pâtisserie tient son nom de la plus grande montagne d’Europe située dans les Alpes et s’appelle de différentes manières selon les pays ou les régions. En Alsace, on l’appelle « la torche aux marrons » tandis qu’en Italie, on traduit simplement par « Monto Blanco« . 

Si le dessert est très prisé en France, ce serait avant tout en Italie qu’on l’a découvert, à la fin du XVème siècle. Le Mont-Blanc est arrivée en France deux siècles plus tard, autour de 1620. Des années plus tard, le fondateur d’Angelina, Antoine Rumpelmayer, proposait le Mont Blanc en format individuel dès 1903. Depuis, la recette du Mont-Blanc n’aurait pas évolué, si ce n’est un petit allègement avec un désucrage de la crème fouettée qui couvre la meringue.

Une autre version tendrait à dire que le Mont-Blanc serait né dans les cuisines du salon de thé Angelina au XXème siècle, selon des recherches historiques menées auprès de la Bibliothèques Nationale de Paris. Quant à sa forme, la pâtisserie se serait tout droit inspirée de la coiffure des femmes de l’époque.

Auparavant jugée lourde et trop consistante, la pâtisserie se voit connaître une nouvelle ère, un succès qui la place au rang des pâtisseries automnales et hivernales les plus prisées.

Le Mont-Blanc, nouvelle pâtisserie en vogue

Les pâtissiers ont travaillé la finesse du Mont blanc et le dessert est devenu branché. Ainsi, depuis environ trois ans, l’entremets grimpe en altitude et investit tous les bons pâtissiers lorsque le froid se fait sentir.

Pâtisserie d’hiver par excellence, le Mont-Blanc devient la nouvelle douceur qu’on s’offre pour se réchauffer, avec un bon thé ou un chocolat chaud pour pousser la gourmandise un peu plus loin.

Le succès du Mont-Blanc est tel (il se vend jusqu’à 800 Mont-Blancs individuels par jour au salon de thé de la rue de Rivoli à Paris et 700 000 par an sur l’ensemble des points de vente) que les techniques de fabrication ont changé pour produire en grand nombre. Jusqu’en 2005, Angelina créait les vermicelles de crème de marron à la poche, avant de mettre au point une machine activée manuellement qui reconstitue le geste artisanal de la poche.

Chez les grands pâtissiers qui ont crée leurs enseignes, Sebastien Gaudard et tant d’autres (le chocolatier Jean-Paul Hévin, le pâtissier Christophe Michalak, le pâtissier Pierre Hermé, …), chacun se réapproprie le dessert pour en faire une création personnalisée.

Pour plaire au plus grand nombre, de son côté Angelina conserve le Mont-Blanc traditionnel et propose, chaque saison, de le revisiter avec des recettes innovantes. Depuis quelques années, l’enseigne met aussi en place la journée du Mont-Blanc début novembre.

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