Si nos proches reçoivent bien souvent de notre part un simple SMS, au travail, il s’agit d’adresser des vœux de début d’année en bonne et due forme. Mais comment bien s’y prendre ? Ana Fernandez, coach professionnelle, nous livre les quatre commandements pour des vœux réussis.

Après le décompte traditionnel, vous avez inondé vos amis de SMS, plus fougueux les uns que les autres. Mais au travail, c’est une autre affaire. Trop joyeux, voire risqués ou banals, les vœux pour les proches ne conviennent tout simplement pas. Ana Fernandez, coach professionnelle et auteure de 10 étapes pour… maîtriser sa communication verbale et non verbale (1), livre à Madame Figaro quatre conseils pratiques pour éviter la panne d’inspiration ou de se saborder la plume à la main.

On anticipe

Qui a dit qu’il fallait attendre le 1er janvier pour souhaiter la nouvelle année ? Bien au contraire, selon l’experte Ana Fernandez, il s’agit de préparer ses vœux en amont. «En règle générale, on les adresse de mi-décembre à mi-janvier», observe-t-elle. L’étape suivante ? On fait le listing des personnes à contacter, extérieures à son service ou à son entreprise, des clients fidèles aux collègues installés dans d’autres sites géographiques, en passant par les fournisseurs avec qui on entretient de bonnes relations humaines et d’affaires.

Le petit plus : «On évite d’envoyer des mails la première semaine de janvier. Les gens rentrent souvent de vacances, les boîtes de réception sont saturées et notre message risque de passer à la trappe.»

On personnalise

Quand on veut marquer le coup, mieux vaut opter pour des messages personnalisés. Si l’entreprise le propose, la commande de cartes de vœux est préférable. «On sort sa plume et on prend le temps d’écrire un petit mot concis (deux à trois phrases) sur une belle papeterie. C’est un geste qui est toujours apprécié», assure la fondatrice du cabinet Energycoaching. En revanche, si l’on préfère les messages numériques, on essaie de sortir de l’ordinaire. «Pourquoi ne pas en profiter pour intégrer au corps du mail une photo d’équipe ou une petite animation ? Finalement, tout dépend du secteur dans lequel on travaille. S’il est créatif, on peut oser l’originalité.»

Le petit plus : «On oublie le gros mailing envoyé à tout son répertoire avec des formulations génériques. Surtout que ce genre de mails a tendance à finir dans les spams.»

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On ne « réseaute » pas

Lorsque l’on échange ses vœux, pas question d’attendre quelque chose en retour. «Bien sûr, on alimente d’une certaine manière son personal branding au travers des vœux mais l’idée première reste de remercier l’autre», rappelle Ana Fernandez. Si nécessaire, vous pouvez tendre une perche, évoquer une collaboration future ou ancienne, mais rien de plus.

Le petit plus : «En cas de doute sur l’emploi du tutoiement ou du vouvoiement, on dit « vous », c’est plus sage.»

On laisse ses coordonnées

Au fil de l’année, on accumule des tas de cartes de visite éparpillées à la maison comme au bureau. Alors, quoi de mieux que de rappeler au bas de vos vœux quelques informations essentielles : prénom, nom, numéro de portable ou mail. «En revanche, c’est l’un ou l’autre mais pas les deux. Derrière le numéro de portable, il y a l’idée qu’on peut être facilement joignable ; le mail, quant à lui, maintient une distance.» Si l’on a opté pour une carte de vœux manuscrite, on n’oublie surtout pas d’agrafer sa carte de visite. Simple et efficace. Dans un mail, la signature électronique peut suffire.

Le petit plus : «La signature électronique est un bon outil de communication. On peut y renseigner sa fonction et grâce à elle, on se rend parfois compte que telle ou telle personne a évolué ou changé de structure. Attention toutefois à ne pas l’alourdir avec un titre trop pompeux, ce n’est pas un curriculum vitae.» Maintenant, à vous de jouer.

(1) 10 étapes pour… maîtriser sa communication verbale et non verbale, Éd. Studyrama, 135p., 12€.

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