Les poupées, troisième roman d’Alexis Laipsker, ex-joueur de poker professionnel, a décroché mardi soir à Marseille le prix de l’Evêché de littérature policière, du nom du siège de la police dans la cité phocéenne.
« Les poupées, c’est la recherche du psychopathe, et c’est la mise en valeur de la course contre la montre, qui laisse le lecteur toujours dans une course haletante. On est sur un haut niveau d’écriture et de qualité d’intrigue, c’est vraiment ce qui a plu à tous les membres du jury », a expliqué à l’AFP Éric Arella, ancien patron de la PJ marseillaise, désormais chargé de mission auprès du patron de la police nationale.
« Mon truc, c’est de mentir »
« Le polar et le poker, ça peut paraître complètement différent, mais entre les deux il y a un goût commun pour ce qui est manipulation, mensonge, etc., et moi, mon truc, c’est de mentir, de manipuler le lecteur », a expliqué de son côté Alexis Laipsker après la remise du prix, sixième du nom.
Déjà finaliste de ce dernier en 2021 pour son premier roman, l’écrivain parisien de 53 ans connu comme « le directeur » dans le monde du poker a donc décroché la timbale cette année avec la nouvelle enquête de son personnage, le commissaire Venturi, éditée chez Michel Lafon.
Sur les dix romans finalistes, parmi une soixantaine en lice au départ, quatre ont été écrits par des policiers dont un par le chef de la BRB (brigade de répression du banditisme) de la PJ de Marseille, un autre par un de ses collègues au sein de cette unité et un par un gendarme.
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