Un an après le début de la pandémie, le Covid-19 continue de révéler ses secrets. Et alors que la barre des 64 millions de cas détectés dans le monde est en passe d’être franchie, une nouvelle étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Oxford tend à nous en apprendre un peu plus sur l’impact réel du virus sur la fonction pulmonaire des malades.

À l’aide d’une nouvelle technologie de numérisation, qui repose sur l’utilisation de gaz xénon, inhalé par le patient lors des examens IRM, les scientifiques auraient réussi à identifier les dommages non détectés par les traditionnelles imageries par scanner. Cette nouvelle technique a pour l’heure été testée sur un échantillon de seulement 10 malades âgés de 19 à 69 ans, précise la BBC.

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  • Indonésie: les images d'un village totalement recouvert de cendres après l'éruption du mont Semeru
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    Le Figaro


  • En Savoie, des centaines de personnes mobilisées pour la réouverture des stations de ski
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    Le Figaro


  • Réguler le tourisme? «Le droit au voyage doit subsister», répond Yannick Jadot
    Yannick Jadot, eurodéputé écologiste, était l'invité du Talk – Le Figaro ce mercredi 2 décembre. Il a estimé que, même s'il fallait réguler le tourisme, «le droit au voyage doit subsister». Selon lui, il faut se concentrer dans les prochaines années sur le développement des énergies vertes dans l'aéronautique.


    Le Figaro

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Des lésions jusqu’alors invisibles

8 des 10 patients observés présentaient un essoufflement et une fatigue persistants trois mois après avoir été atteints par le virus. Aucun d’entre eux n’avait été admis en soins intensifs au moment de la maladie, et les précédentes imageries réalisées ne révélait aucun problème pulmonaire chez ces patients.

Mais grâce à la nouvelle technique de numérisation, développée à l’origine par un groupe de recherche de l’Université de Sheffield, des lésions pulmonaires quasi-indétectables auraient été mises en évidence chez ces huit patients, notamment en indiquant les zones où l’air ne circule pas facilement dans le sang. Ce qui pourrait expliquer les difficultés d’oxygénation de leur organisme.

À terme, le procédé pourrait permettre, selon les chercheurs, d’expliquer les essoufflements et autres fatigues persistantes ressentis par les patients victimes de formes longues du Covid-19, parfois plusieurs mois après la maladie. Mais également de découvrir si ces lésions pulmonaires sont permanentes ou disparaissent avec le temps.

Une explication aux « Covid longs » ?

« Je m’attendais à une forme de lésion pulmonaire, mais pas au degré que nous avons vu », s’est félicité le professeur Fergus Gleeson, en charge du service de radiologie universitaire de l’Université d’Oxford et directeur de ces travaux. Ce dernier estime que les lésions pulmonaires identifiées dans le cadre de l’étude peuvent être l’un des facteurs à l’origine des formes de « Covid long », qui peuvent toucher les malades pendant plusieurs mois après l’infection.

Attention toutefois, ces essais n’ont pour l’heure été menés que sur un échantillon très réduit de malades, et l’étude des chercheurs d’Oxford n’a pas encore été relue par des pairs. Afin d’aller plus loin dans ses recherches, le professeur Fergus Gleeson est déjà en train de planifier un essai portant sur 100 sujets atteints par le virus, qui n’ont pas été hospitalisés et n’ont souffert d’aucun symptôme grave.

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