La réprobation morale est générale, y compris dans les rangs du parti républicain, aux Etats-Unis, devant les mensonges vertigineux de George Santos, élu représentant de la 3e circonscription de New York, aux élections de novembre dernier. Mais on peut se demander s’il en est du mensonge comme du cholestérol : il y a du mauvais mensonge et il y a du bon mensonge.

Car on constate qu’on trouve sans peine des chansons, comme ici avec André Beaugé en 1937, qui estiment que l’amour consiste beaucoup à mentir. Je comprends, c’est un peu difficile à admettre de but en blanc, mais voici trois grandes voix populaires défendant un mensonge utile, un mensonge juste, un mensonge bien intentionné.

Georgel évoque l’estime de soi des hommes amoureux, Mike Brant se sacrifie après une séparation, Herbert Léonard expose les dilemmes des amours adultères.  

Dans le second épisode de Ces chansons qui font l’actu diffusé ce week-end,  vous entendez des extraits de :

André Baugé, Puisqu’aimer c’est mentir, 1937

Georgel, Tant que la femme mentira, 1925

Mike Brant, Essayez de lui mentir, 1974

Herbert Léonard, Mentir pour s’aimer, 2001

Lucienne Delyle, Des mensonges, 1943

Jane Chacun, Tes mensonges, 1942

Jeanne Moreau, Les Mensonges, 1963

Maurane, Mentir, 1991

Eddy Mitchell, Comment vas-tu mentir?, 1963

Maxime Le Forestier, Mentir, 1976

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Notre série de chroniques de l’été 2022, Derrière nos voix, est toujours réécoutable en scrollant vers le bas de cette page.

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