On peut tenir une raquette dès 4-5 ans avec un matériel adapté… puis continuer à pratiquer toute sa vie. Cinq bonnes raisons de s’y tenir.
1. Vivre dix ans de plus !
C’est prouvé par une étude danoise (publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings en 2018) portant sur l’observation de 8 577 sujets durant vingt-cinq ans. Ainsi, la pratique du tennis permet un allongement de la durée de vie de 9,7 ans ! Un score imbattable, devant le badminton, le foot, le cyclisme, la natation, le jogging, la gym et le fitness. De plus, le risque de mortalité diminue de 47 %, toutes causes confondues. Les chercheurs trouvent une explication dans les bienfaits de l’interaction sociale : sur un court, on peut regarder son adversaire en permanence, lui parler… voire le féliciter !
2. Muscler son cerveau
Les yeux rivés sur la balle, on est toujours en éveil, concentré. On bouge sans regarder au sol, tout en tapant dans la balle, ce qui fait travailler la coordination. On apprend ainsi à mieux évaluer ses déplacements dans l’espace. La pratique exige aussi de la réflexion : il faut savoir observer, repérer les tics ou les faiblesses de l’adversaire pour marquer des points plus vite. Enfin, on apprend à doser l’énergie à fournir pour chaque jeu, un set pouvant durer des heures.
3. Protéger son cœur
Pratiquer un sport de raquette permet un abaissement du risque de mortalité d’origine cardio-vasculaire de 56 % (41 % pour la natation et 36 % pour l’aérobic). C’est ce que révèle une étude parue dans British Journal of Sports Medicine en 2016, réalisée sur plus de 80 000 adultes. De fait, sur le terrain, on alterne efforts modérés et périodes plus intenses mais brèves, comme se précipiter au filet pour un smash. Le cœur ne reste pas longtemps en situation de forte sollicitation. Cet « entraînement » cardiaque contribue, selon la Fédération française de tennis (FFT), à l’amélioration de la qualité de la paroi des artères. D’où une action préventive contre les AVC.
4. Faire travailler tout le corps
Au tennis, on court après la balle, on revient au fond du court entre chaque point… Résultat, les jambes travaillent non-stop, en particulier les fessiers, les cuisses et les mollets. A chaque coup, le bras et l’épaule côté raquette sont sollicités avec une large amplitude. On gagne en mobilité. Quant aux abdos et au dos, ils sont mobilisés pour maîtriser le geste en rotation avec une grande stabilité. En prime, on table sur 200 à 350 kcal éliminées en trente minutes !
5. Se soigner
Rien de plus simple que de réduire la taille du terrain, de choisir des raquettes plus ou moins grandes, des balles plus ou moins rapides, voire des ballons de baudruche. Cette adaptabilité rend le tennis accessible aux personnes malades souffrant d’hypertension, de BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), de cancers, de dépression, d’obésité… Et ça tombe bien, puisque le sport est reconnu comme un vrai médicament ! Choisissez un club labellisé « Tennis Santé » pour avoir affaire à des coachs formés à des pratiques adaptées aux pathologies. Il en existe 100 en France (sur ff.fr, mot-clé « santé »). Bon à savoir Prescrites par un médecin, les séances peuvent être prises en charge par votre commune.
Une seule contre-indication absolue
Il s’agit du mal perforant plantaire, une ulcération non douloureuse de la plante des pieds, qui touche en particulier les personnes diabétiques.
Merci au Dr Bernard Montalvan, senior manager du secteur médical de la Fédération française de tennis.
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