Alexandre Benalla va comparaître pendant trois semaines devant le tribunal judiciaire de Paris.

Aujourd’hui s’est ouvert le procès d’Alexandre Benalla, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, et devrait se terminer le 1er octobre. Le 1er mai 2018, alors chargé de mission à l’Élysée, il participe en tant qu’observateur, au dispositif de police qui sécurise la manifestation parisienne. Pourtant, l’homme – de 30 ans aujourd’hui – porte un casque avec un écusson de la police nationale ainsi qu’un brassard police au bras, et est filmé en train de violenter des manifestants. Ce même jour, il aurait été violent avec deux autres manifestants au Jardin des Plantes à Paris. Pour ces faits, Alexandre Benalla est poursuivi pour « violences volontaires », « immixtion sans titre dans l’exercice d’une fonction publique » ou encore « port public et sans droit d’un insigne ». Mais ce n’est pas tout…

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L’ancien collaborateur du président est également poursuivi pour « port sans motif d’une arme de catégorie B » suite à un selfie pris avec une arme lors d’un meeting d’Emmanuel Macron. De plus, Alexandre Benalla est soupçonné d’avoir utilisé après son licenciement des passeports en Afrique et en Israël, et ce, une vingtaine de fois. L’accusé a d’ailleurs reconnu en avoir fait usage « par confort personnel », avant de les rendre. Dans un livre publié en novembre 2019, Alexandre Benalla a reconnu que « des erreurs ont été commises évidemment, par moi, c’est certain, mais il semble malgré tout que j’aie le dos bien large. Et je suis loin d’être le seul responsable de ce naufrage. Je suis le fusible utile du pouvoir ». Selon le JDD, Alexandre Benalla devrait nier toute accusation de violence pour sa défense…

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