Depuis 2015, 8 maisons de naissance ont été expérimentées pour une durée de 5 ans. Les députés ont donné leur feu vert pour généraliser ces structures alternatives qui permettent aux femmes enceintes d’accoucher naturellement.

Les maisons de naissance présentent des « résultats positifs et encourageants »

Ces structures ont fait l’objet d’une étude scientifique publiée en novembre 2019 et dont les résultats sont positifs et encourageants selon les sages-femmes. Des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’association AUDIPOG, ont suivi 649 femmes prises en charge en 2018. Les résultats de ce travail montrent tout d’abord que 99% de ces femmes respectaient les critères d’éligibilité et qu’elles ne présentaient pas de facteurs de risque (obésité, pathologie pendant la grossesse, antécédents familiaux ou chirurgicaux, grossesse gémellaire…). Parmi les femmes qui ont accouché en maison de naissance, moins de 3% ont dû subir une rupture artificielle de la poche des eaux, moins de 2% une épisiotomie et elles ont pu choisir leur position librement au moment de l’accouchement. Seulement 6% des femmes ont donné la vie allongées sur le dos. L’étude révèle également que les complications chez la future maman ont été très rares et que les complications néonatales se sont également révélées très peu fréquentes.

Pourquoi le CNGOF a-t-il un avis défavorable

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Rappelons que contrairement au Conseil national de l’Ordre des sages-femmes, le Conseil National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) s’est opposé à la généralisation des maisons de naissance. Dans un communiqué publié le 9 mars 2020, le CNGOF estimait qu’il s’agissait d’une « expérimentation limitée » en raison du nombre peu important des accouchements pris en compte. Son président, le professeur Israël Nisand s’étonnait « de la volonté de généraliser ce type de structures hors plateau technique de la maternité, pour 65 accouchements par an en moyenne (…) alors même que notre pays ferme des maternités car elles n’atteignent pas le seuil de 300 naissances ». Le CNGOF plaidait plutôt pour un « accompagnement physiologique des naissances dans les maternités existantes » et le « respect du choix des femmes sur leur mode d’accouchement. »

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