Le coronavirus aurait-il eu un impact sur les Français en fonction de leur sexe ? C’est, en tout cas, ce que révèle l’INED dans une étude publiée ce mardi 16 juin.
L’Institut national d’études démographiques a publié ce mardi 16 juin les répercussions qu’ont eu le télétravail durant la crise sanitaire sur les citoyens Français. Force est de constater que les femmes ont rencontré largement plus de difficultés au travail à cause du coronavirus. Si on sait que le niveau de vie des femmes a baissé, sans compter la charge mentale en hausse concernant les tâches domestiques à la maison, le travail a été, par conséquent, fortement impacté.
“Une triple peine pour les femmes”
« Elles sont plus nombreuses à avoir dû renoncer à leurs activités professionnelles que les hommes, par choix ou par contrainte » explique alors Joanie Cayouette-Remblière, chercheuse à l’INED. Elle tire ainsi la sonnette d’alarme en dénonçant les inégalités qui persistent entre les femmes et les hommes : « Quand il faut mettre dans la balance les professions féminines et les professions masculines, ce sont plus souvent les premières qui vont se retirer ou être retirées de l’équation.”
Ainsi, en revenant sur cette enquête menée entre le 30 avril au le 4 mai, Joanie Cayouette-Remblière évoque « une triple peine pour les femmes. » Pour mettre en place ces conclusions et cette enquête, ce sont 2 003 habitants. Au total, 41% des hommes estiment avoir un lieu calme dans lequel travailler. Tandis que, un quart des femmes travaillent dans une pièce isolée. Par ailleurs, les inégalités salariales font partie des raisons pour lesquelles les femmes ont beaucoup plus sacrifiées leur profession : « Comme les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes, on privilégie l’emploi du conjoint aux dépens des leurs, détaille la chercheuse. Les hommes peuvent donc plus facilement séparer leurs espaces de vie. »
Des inégalités qui risquent que durer dans le temps
48% des femmes intérrogées et en télétravail vivent avec un ou plusieurs enfants au moment du confinement, tandis que les hommes ne sont que 37%. Les raisons à ces inégalités s’expliquent par les foyers monoparentaux : « Il y a plus de familles monoparentales en France avec une femme à leur tête. » explique-t-on dans le rapport.
Alors, ces inégalités pourraient-elles disparaître avec le temps ? Il semblerait que le confinement ait laissé une marque au fer rouge en France concernant les inégalités sociales : « Pour les femmes qui ont dû arrêter de travailler, renoncer à un contrat ou encore se retirer d’un projet sur lequel elles travaillaient, il n’y aura pas de reprise automatique » explique le rapport alarmant de l’INED.
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