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Selon une nouvelle étude de la Société européenne de cardiologie, 40 % des patients ne comprendraient pas ou ne se souviendraient pas des informations délivrées par le médecin avant une chirurgie cardiaque. L’occasion de faire le point sur ce qu’on appelle le consentement libre et éclairé.
Avant tout acte médical, traitement ou chirurgie, le médecin a l’obligation de vous donner certaines informations claires et adaptées à votre degré de compréhension. Elles concernent votre état de santé et les évolutions possibles, le déroulement des examens et les traitements possibles, leurs conséquences, les risques encourus, ainsi que les solutions alternatives envisageables. Parfois, des documents décrivant les actes pratiqués sont fournis en complément. Ces informations sont délivrées dans le cadre d’un entretien individuel au cours duquel le médecin doit aussi répondre à vos éventuelles questions.
L’objectif de cet entretien ? Rechercher votre consentement. Il est obligatoire. Mais ce qu’on ignore souvent, c’est qu’il n’y a pas d’obligation légale pour le patient de signer un « formulaire de consentement écrit » (sauf dans de rares cas : prélèvement d’organes, recherche biomédicale…). Ce consentement est donc le plus souvent oral.
La loi permet à un patient de refuser des traitements, même au risque de sa vie. Le médecin est alors tenu de tout mettre en œuvre pour le convaincre du bien-fondé des soins et des conséquences de son refus. Le patient, s’il maintient sa décision, doit alors réitérer (« dans un délai raisonnable ») son choix de refus d’intervention. Il sera notifié dans son dossier médical.
Et la personne de confiance ?
Au cours de l’étude réalisée par la Société européenne de cardiologie, il est ressorti que près de la moitié des patients interrogés auraient aimé qu’un membre de leur famille les accompagne à cet entretien médical. Pensez-y donc si cela vous arrive, c’est vraiment important. Vous pouvez aussi demander ce soutien à ce qu’on appelle la personne de confiance. Dans le cas d’une hospitalisation, il s’agit de la personne (forcément majeure) obligatoirement désignée par le patient pour l’aider dans sa prise de décision. Mais pas seulement. En effet, dans le cas où le patient ne serait plus apte à prendre de décision le concernant, l’équipe soignante se tourne alors vers les proches ou cette personne de confiance pour obtenir ce fameux consentement éclairé.
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