Laurent Ruquier, le samedi soir, après 23h, sur France 2, c’est terminé mais l’animateur va très vite prendre les rênes d’une nouvelle émission hebdomadaire en deuxième partie de soirée. Club Première sera lancée prochainement sur Paris Première – le jour de diffusion n’a pas été officialisé.
Ce talk-show culturel sera tourné « dans les conditions du direct, dans un restaurant-café de la Porte d’Orléans, dans le 14e arrondissement, a annoncé Catherine Schoefer, la directrice générale de la chaîne, lors d’une conférence de presse ce vendredi. C’est un lieu convivial, où, entre l’estrade, le bar et l’escalier, Laurent sera amené à se déplacer. »
Des lecteurs et spectateurs transformés en critiques
Le présentateur sera entouré chaque semaine de Gaël Tchakaloff pour une chronique littéraire, et par François Renucci, par ailleurs réalisateur des Grosses Têtes sur RTL, pour parler « des livres qu’on ne fait pas ». « A la radio, je reçois chaque matin une douzaine de livres en moyenne. Il y a ceux dont je traiterai dans l’émission, et les autres, que j’empile sur le rebord de la fenêtre : ce sont les livres qu’on ne fait pas. François Renucci va donc essayer de deviner, dans sa chronique, pourquoi je ne les ai pas retenus », explique Laurent Ruquier.
A chaque émission, des humoristes viendront faire leur promo – Thaïs, Tristan Lopin et Bérangère Krief pour le premier numéro. « En contrepartie, on leur demandera de nous livrer l’un de leurs derniers coups de cœur culturels », ajoute l’animateur. En plus des invités venus parler de leurs films, livres ou spectacles respectifs, Club Première conviera trois personnes de la société civile à livrer leurs impressions sur un roman, un long métrage ou une pièce de théâtre. Ces critiques occasionnels seront sélectionnés parmi la clientèle d’une librairie ou le public d’une avant-première.
« J’avais peur que la culture me manque »
« C’est pour moi l’occasion de continuer à faire une émission avec des invités culturels, j’avais peur que cela me manque », a déclaré Laurent Ruquier, qui a quitté en juin la présentation d’On est en direct sur France 2. Le présentateur, qui reste lié au service public où il continue d’animer plusieurs programmes, dit avoir d’abord essuyé le refus de Delphine Ernotte, la patronne du service public, lorsqu’il lui a demandé l’autorisation pour mener ce projet à bien sur la chaîne du groupe M6.
Il assure lui avoir rapidement fait changer d’avis : « Mon argument, c’est que je l’avais déjà fait lorsque j’animais Ça balance à Paris sur Paris Première en plus de mon émission quotidienne, On a tout essayé, sur France 2. » Imparable.
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