Même si elles ne datent pas toutes d’hier, les techniques manuelles ne jouissent pas encore de la même notoriété que leurs aînées. Et faute d’études suffisantes, la science ne les reconnaît pas encore. On fait le point sur la microkinésithérapie.
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La microkinésithérapie, quèsaco ?
Cette discipline, qui se veut curative et préventive, a été mise au point au début des années 1980. Ses praticiens considèrent qu’à chaque blessure (émotionnelle ou physique), le corps cherche à se réparer : la plaie cicatrise, l’os se ressoude, le choc émotionnel est évacué… Lorsque l’organisme échoue à guérir, il met en place des mécanismes de compensation qui laissent des marques. Au fil du temps, ces traces de souffrances s’accumulent dans ses tissus et des pathologies apparaissent. Grâce aux symptômes évoqués par le patient, le thérapeute (souvent un masseur-kinésithérapeute formé à la microkinésithérapie) va trouver ces zones « de fermeture ». Il va palper très doucement le corps, le long des chaînes musculaires. Ce seul toucher remettrait en route les mécanismes autoréparateurs du corps.
Ça traite quoi ?
Un traumatisme articulaire ou musculaire, des dysfonctionnements d’organes (colopathie, intolérance alimentaire…) ou des troubles nerveux (migraines, angoisses, problèmes liés au sommeil).
Microkinésithérapie : ce qu’il faut savoir
Généralement, chaque symptôme exprimé par le patient nécessite une seule séance de 30 à 45 minutes. « Si ça ne donne rien au bout de deux ou trois, mieux vaut arrêter, explique Daniel Grosjean, l’un des créateurs de la méthode. Quoi qu’il en soit, c’est une thérapie complémentaire qui doit toujours être suivie en complément de son traitement classique. »
C’est cher ?
Certaines mutuelles remboursent en partie la consultation (50 € en moyenne). Pour trouver un spécialiste : microkinefrance.org.
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