Il organisait le festival Manca de musique contemporaine depuis 1978 dans la capitale azuréenne. Le Centre international de création musicale (Cirm) de Nice, l’un des huit de France, va cesser ses activités à la fin de l’année, selon des sources concordantes. Le conseil d’administration « a voté la fin de l’activité à la fin 2022 », a précisé le directeur technique et représentant du personnel Camille Giuglaris, qui dénonce « un gâchis ».
Les trois salariés devraient quitter leur emploi dans le cadre d’un licenciement économique. « Le matériel va aller au conservatoire régional de Nice et les nombreux enregistrements iront à l’Université Côte d’Azur, tous deux partenaires », a-t-il aussi expliqué, s’interrogeant sur « les conditions de cession et l’avenir de ce patrimoine ».
La musique contemporaine « continuera à vivre »
A sa présidence depuis un an, Sylvain Lizon, évoque des « difficultés structurelles » et déplore que « le Cirm n’ait pas connu le même développement que les autres centres nationaux ». Le responsable, également directeur de la Villa Arson, assure que la musique contemporaine « continuera à vivre à Nice ». Le Cirm disposait d’un budget d’environ 700.000 euros, assuré à parité par l’Etat et les collectivités locales.
Interpellé par les élus Verts qui s’émeuvent de la disparition d’un « nouveau lieu de culture » à Nice, candidate au label de capitale européenne de la culture en 2028, le premier adjoint au maire a assuré que la ville « n’a jamais fait défaut au Cirm ». Elle « va poursuivre son soutien financier à la recherche musicale », a ajouté Anthony Borré.
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