Vous aviez prévu un verre au soleil, vous aviez vérifié la météo, mais vous voilà, grelottant dans cette chemise légère sur cette terrasse ombragée. C’est pour éviter de tels scénari que Jean-Charles Levenne a eu l’idée de JveuxDuSoleil. « Je me suis dit qu’il devrait y avoir moyen de croiser les données de hauteur des bâtiments avec la position du soleil », livre-t-il. Jean-Charles a alors déjà pour ambition de créer un site, et ce concept représente une belle opportunité de se lancer.
Le procédé est, selon le créateur de JveuxDuSoleil, très simple. Grâce à OpenStreetMap, « une alternative collaborative à Google Maps », Jean-Charles a accès à des données publiques comme la position des arbres, le nom des rues, la hauteur des bâtiments. « Je récupère ces données, et je les croise avec un algorithme qui calcule la position du soleil chaque jour de l’année », et voilà le travail ! Il suffit ensuite de répertorier les terrasses de la ville.
JveuxDuSoleil partout, et gratuitement
« Grâce aux cadastres, ça peut marcher théoriquement partout dans le monde », se félicite Jean-Charles. Après trois villes-test – Nantes, Marseille et Paris – il décide d’étendre le concept à d’autres villes de France et d’Europe. « Quand je reçois une demande et que je n’ai pas de données OpenStreetMap, je peux regarder sur Google Street View, et calculer l’ombre avec un peu moins de précision », confie-t-il. Cette méthode peut lui permettre de continuer d’élargir JveuxDuSoleil.
Élargir, oui, mais à quel prix ? Aucun, assure Jean-Charles, « au contraire, ça me coûte de l’argent d’héberger le site. » Même si son application rencontre un certain succès, il certifie qu’il ne nourrit « pas d’ambition lucrative pour l’instant. »
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