Programmé dimanche 1er décembre à partir de 21h05 sur TF1 séries films, le long-métrage Joyeux Noël s’inspire d’une histoire qui s’est réellement produite durant la première guerre mondiale. Télé Star vous dévoile aujourd’hui laquelle.
Comme beaucoup d’autres films, le long-métrage intitulé Joyeux Noël, qui sera rediffusé dimanche 1er décembre 2019 à partir de 21h05 sur TF1 séries films, est inspiré d’une histoire qui s’est réellement déroulée. C’est en lisant le livre d’Yves Buffetaut, intitulé Batailles de Flandres et d’Artois 1914-1918, que le réalisateur Christian Carion découvre un passage, baptisé L’incroyable Noël de 1914, dans lequel l’auteur évoque les fraternisations entre ennemis. Suite à cela, le cinéaste s’attaquera en 2002 à l’écriture d’un scénario sur le sujet, en se documentant sur les fraternisations entre soldats, et en récupérant toutes les informations possibles pour savoir concrètement ce qui s’était passé.
"J’ai exhumé une série de faits divers extraordinaires dans les archives britanniques pour beaucoup, et plus tard françaises et allemandes. Autant dire que l’on n’y entre pas facilement. Ce sont des lieux essentiellement fréquentés par des historiens professionnels. Grâce à Yves Buffetaut, j’ai pu accéder à ces documents. En France, ils sont gardés par l’armée qui, si elle ne peut en empêcher la consultation, n’en fait pas la publicité. Quant aux archives allemandes, je n’ai pas eu de mal à les consulter puisque beaucoup sont gardées en France, c’est la conséquence de la Seconde Guerre mondiale" a expliqué Christian Carion.
Une trêve conclue par les deux camps durant Noël en 1914
Concrètement, la fraternisation racontée par Christian Carion dans son Joyeux Noël est inspirée de ce qui s’est déroulé dans les tranchées entourant la ville d’Ypres en Belgique. Au matin du 25 décembre 1914, les soldats français et britanniques entendent des chants de Noël monter des tranchées ennemies et découvrent des sapins le long des lignes allemandes. Ces arbres de Noël avaient été envoyés sur le front par le Kaiser Guillaume II qui estimait que "même en temps de guerre, on ne doit pas perdre ses valeurs". Les deux camps sortent alors et se retrouvent sur le No man’s land.
Des fraternisations fortement réprimées par les autorités militaires
Ce jour-là, le ténor allemand Walter Kirchhoff, incarné par l’acteur Benno Fürmann dans le long-métrage, a interprété des chants de Noël pour les soldats ennemis. Les hommes se sont également échangés des cadeaux, ont mangé ensemble, discuté, pris des photos, et même joué au foot. A la fin du match, ils ont enterré leurs morts sur le champ de bataille. Si la majorité des photos prises lors de cette trêve de Noël ont été détruites ou confisquées, quelques-unes ont été sauvées et publiées par le Daily Mirror en janvier 1915. De plus, ces événements sont aujourd’hui immortalisés par une croix située au mémorial de Ploegsteert.
Un diaporama réalisé par Arabelle Combet
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