Joss Whedon est formel : il n’a rien eu à se reprocher sur le tournage de Justice League. Après avoir passé l’essentiel de l’année 2021 à faire profil bas après diverses accusations de comportement déplacé (dont certains remontent aux années 1990 lorsqu’il était producteur exécutif de la série culte qu’il a créée, Buffy contre les Vampires), le réalisateur a décidé de prendre la parole. Et il a donné des explications plutôt surprenantes au magazine New York.

L’acteur Ray Fisher avait notamment accusé le cinéaste d’avoir eu un comportement « grossier, abusif, non-professionnel et totalement inacceptable », et d’avoir éclairci la couleur de sa peau en post-production, en plus d’avoir coupé des scènes essentielles pour comprendre le personnage de Cyborg, qu’il interprète. « L’histoire de Cyborg n’avait aucun sens », a affirmé Joss Whedon, avant de révéler que lors des premières projections de test, le rôle avait été très mal reçu par le public.

« C’était le plus mauvais personnage, d’après les tests (…) Je vous parle de quelqu’un qui est une force malveillante. Un mauvais acteur dans tous les sens du terme », a lancé le réalisateur.

L’incompris

Joss Whedon répond également aux allégations de Gal Gadot. La star de Wonder Woman avait affirmé que le cinéaste avait menacé de ruiner sa carrière si elle ne faisait pas ce qu’il lui demandait sur le plateau (c’est-à-dire réciter les dialogues sans tenter d’improviser). « Je ne menace pas les gens. Qui fait ça ? L’anglais n’est pas sa première langue… », a lancé Joss Whedon à propos de l’actrice née en Israël et sous-entendant qu’elle ne l’avait pas compris sur le plateau. « J’avais parfaitement compris », a réagi la star, interrogée par New York.

Enfin, Joss Whedon a réagi aux commentaires de Charisma Carpenter, la star de Buffy contre les Vampires et Angel, qui l’avait accusé d’avoir été « cruel » avec elle à plusieurs reprises sur le plateau et de l’avoir renvoyée du spin-off après la naissance de son premier enfant.

« La plupart de mes expériences avec Charisma ont été délicieuses et charmantes. Elle avait parfois du mal avec son texte, mais personne ne pouvait sortir une punchline comme elle », a-t-il expliqué.

Quant au tournage de Buffy, à l’entendre, il fallait bien tenir d’une façon ou d’une autre des acteurs à peine sortis de l’adolescence. « Je criais, et parfois il fallait crier. C’était un casting très jeune, et il était facile de tout transformer en soirée cocktail… » Et de conclure : « Je suis un des producteurs les plus gentils qui existe ».

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