• La troisième saison de Qui veut être mon associé ? est lancée ce mercredi 4 janvier 2023, à 21h10, sur M6.
  • Dans les rangs des investisseurs, une nouvelle recrue fait son apparition : la canadienne Isabèle Chevalier. Elle a été la cofondatrice et PDG de l’entreprise Bio-K +, spécialisée dans les probiotiques, qu’elle a revendue en 2020.
  • Isabèle Chevalier participait déjà à la version québécoise du programme. « J’ai trouvé ça fort que M6 et la production française viennent me chercher. Je pense qu’elles voulaient une ouverture à l’international et un pont entre les continents. J’apporte aussi peut-être un autre regard », avance-t-elle à 20 Minutes.

« Je veux investir dans des entreprises qui font la différence au niveau de la santé, de la qualité de vie des gens et de l’environnement. Ce n’est pas juste une question de rentabilité », prévient Isabèle Chevalier, jointe par 20 Minutes. La quadragénaire canadienne est la nouvelle recrue, côté investisseurs, de la troisième saison de Qui veut être mon associé ? lancée mercredi sur M6.

Elle connaît bien le concept de l’émission car, depuis quatre ans, elle participe à la version québécoise, Dans l’œil du dragon. « J’ai trouvé ça fort que M6 et la production française viennent me chercher. Je pense qu’elles voulaient une ouverture à l’international et un pont entre les continents. J’apporte aussi peut-être un autre regard », suggère-t-elle.

« C’est aussi l’humain qui fait que le business marche »

Y a-t-il beaucoup de différence dans l’émission d’un côté à l’autre de l’Atlantique ? « Ce qui, pour moi, ressort le plus, c’est la différence entre la maturité des entreprises qui viennent nous voir. Au Québec, le programme est diffusé depuis dix ans. Au début, les entreprises qui se présentaient étaient très petites, avaient le concept mais pas forcément le produit. Aujourd’hui, celles qui participent à la version canadienne peuvent se prévaloir de ventes allant de 1 à 5 millions. » Ce qui est loin d’être le cas de tout le monde dans Qui veut être mon associé ?

Isabèle Chevalier sait ce qu’elle veut. « Je n’investirai jamais dans la cigarette ou dans le pétrole », affirme-t-elle. Elle ne se laisse pas non plus avoir par les présentations hyperrodées :  « C’est une chose d’avoir un produit novateur mais il faut voir si l’industrie est porteuse. » Aussi, même si un porteur de projet se montre timide ou passe à côté de sa présentation, ce n’est pas forcément rédhibitoire pour l’investisseuse. « Le profil de l’entrepreneur compte beaucoup à mes yeux car c’est aussi l’humain qui fait que le business marche. Il faut surtout se poser la question : est-ce qu’il va être capable de rassembler une équipe forte derrière lui ? »

Isabèle Chevalier dit avoir « beaucoup apprécié » son expérience dans Qui veut être mon associé ? « C’était vraiment le fun. J’aime participer à une émission qui contribue à redorer le blason de l’entrepreneuriat », insiste-t-elle.

« On n’avait pas d’autre choix que ça marche »

Elle, a « toujours voulu être entrepreneuse ». Diplômée d’HEC Montréal, elle a cofondé en 1996, avec son père – « qui a toujours été salarié et souhaitait toucher à l’entrepreneuriat » – la société Bio-K +, spécialisée dans les probiotiques. « Nous n’étions pas une famille très aisée alors mon père, qui était déjà dans sa mi-cinquantaine, a réhypothéqué la maison familiale. On n’avait pas d’autre choix que ça marche. Une chance, ça a fonctionné. Le fait qu’il n’y ait pas d’autre option que de réussir nous a donné l’énergie de continuer à pousser même quand c’était hyper difficile », raconte Isabèle Chevalier.

Les ventes ont commencé dans une boutique d’alimentation naturelle, puis la marque s’est progressivement développée au Québec, en Ontario, dans le reste du Canada, ensuite en Californie, puis l’ensemble des Etats-Unis. Depuis plus de dix ans Bio-K + est la numéro 1 dans son domaine sur le territoire canadien, avance Radio Canada.

Cette aventure a pris fin en 2020, quand Isabèle Chevalier, qui occupait la fonction de présidente directrice générale depuis neuf ans, a revendu la société. « Maintenant, j’investis, dans plusieurs entreprises, dans des fonds », explique-t-elle. Elle ne le fait pas à la légère, ni sans éthique.

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