Vous disposez d’un peu d’argent à investir ? On fait le point sur les principales erreurs à éviter pour choisir le « bon » placement.

Restez informée

Ne pas vous fixer d’objectif

La première question à vous poser est de savoir pourquoi vous voulez investir, car tous les placements ne permettent pas de répondre au même objectif. Si votre ambition est de vous constituer une épargne de précaution, récupérable à tout moment en cas de coup dur, privilégiez les placements liquides et sécurisés type livrets d’épargne. S’il s’agit plutôt de vous constituer des réserves pour un projet à moyen ou long terme, optez plutôt pour un plan d’épargne logement (PEL), un plan d’épargne en actions (PEA) ou un plan d’épargne retraite (PER). Enfin, si vous voulez vous constituer un patrimoine à transmettre à vos proches, pensez plutôt assurance-vie ou immobilier locatif.

Ne pas mesurer les risques

Livrets d’épargne, assurance-vie, sicav, actions, immobilier… Aucun placement n’est meilleur qu’un autre. Mais certains sont faits pour vous… et d’autres pas ! En pratique, tout dépend des risques que vous être prêt à faire courir à votre argent. Si, comme une grande majorité de Français, votre priorité absolue est de préserver votre mise, dirigez-vous vers des placements à capital garanti type livrets d’épargne ou fonds en euros de l’assurance-vie. Si vous êtes prêt à faire courir quelques risques à votre argent pour doper son rendement, choisissez des fonds communs de placement profilés qui mélangent à des degrés divers plusieurs classes d’actifs (produits monétaires, obligations, actions) ou investissez dans l’immobilier (en direct ou en parts). Et si la performance est votre seule boussole, pariez sur des actifs boursiers type actions, via un compte-titres ou un PEA.

Mettre tous vos œufs dans le même panier

Il est impératif d’investir votre argent dans des placements de différentes natures, pour vous constituer un patrimoine diversifié et ainsi limiter vos risques. Par exemple, si vous êtes propriétaire de votre résidence principale et d’un bien donné en location, vous avez tout intérêt à vous diversifier dans des placements financiers. Ou inversement ! Ainsi, si l’immobilier dévisse, vous compenserez vos pertes grâce à la bonne santé des marchés financiers. Et si ce sont ces derniers qui décrochent, votre immobilier remplira son rôle de valeur refuge.

Vous focaliser sur vos impôts

Certains placements sont assortis d’avantages fiscaux. Selon le cas, ils vous permettent d’encaisser des revenus en franchise d’impôt ou ils vous ouvrent droit à une réduction d’impôt. C’est notamment le cas du livret A, de l’assurance-vie, du PEA, du PER et de l’immobilier en Pinel. Ces placements sont très appréciés des contribuables lourdement fiscalisés, car ils leur permettent de faire fructifier leur épargne à l’abri du fisc, voire à ses frais dans certains cas. Mais ne vous laissez pas aveugler par la « carotte fiscale », car elle est rarement sans contrepartie et les risques associés peuvent être très importants. Investir dans l’immobilier défiscalisant, par exemple, vous oblige à louer pendant une certaine durée à un prix inférieur au marché, et vous risquez de réaliser une mauvaise affaire si vous investissez dans un marché locatif peu dynamique. Rappelez-vous qu’un placement, même défiscalisant, reste avant tout un placement !

Source: Lire L’Article Complet