• Scream, cinquième volet de la saga « Scream », sort au cinéma en France le 12 janvier 2022.
  • Neve Campbell, Courtney Cox et David Arquette y reprennent leurs rôles respectifs de Sydney Prescott, Gale Weathers et Dewey Riley.
  • 20 Minutes vous propose un résumé de Scream (sorti en 1997 en France), Scream 2 (1998), Scream 3 (2000) et Scream 4 (2011).

En 1997, Scream sortait sur les écrans français. Vingt-cinq ans plus tard, ce mercredi, Scream
sera à l’affiche des salles tricolores. Attention, ce
Scream de 2022 est bien inédit : comme son titre ne l’indique pas, il s’agit du cinquième volet de la saga horrifique.

Pour vous permettre de découvrir ce nouvel épisode dans les meilleures conditions – ou au cas où vous n’auriez pas vu les films précédents – 20 Minutes vous offre, en guise d’étrennes, ce récapitulatif. De quoi vous rafraîchir la mémoire ou vous mettre au diapason. Attention, les lignes qui suivent sont remplis de terrifiants spoilers.

Préambule : La saga Scream met en scène une poignée de personnages emblématique. L’héroïne, Sydney Prescott, est
jouée par Neve Campbell. Son profil psychologique n’est pas le plus travaillé dans les scénarios. Une chose est sûre, elle incarne parfaitement le concept de résilience. Courtney Cox incarne Gale Weathers, une journaliste pète-sec à l’éthique discutable et elle élève la passivité agressivité au rang d’art. Le genre de personnage qu’on n’aimerait pas compter parmi ses amies mais qu’on adoooore voir se défouler sur les autres.
David Arquette est Dewey Riley, shérif adjoint dans le premier film. Il n’a l’air d’avoir inventé ni la poudre, ni l’eau tiède et a quelques problèmes pour se faire respecter mais il finit toujours par sortir grandi sur un coup de chance ou de bon sens.

Scream (1997)

L’histoire en quelques lignes : Woodsboro (Californie) est en état de choc lorsque deux lycéens, Casey et son petit ami Steven, sont assassinés. Sidney Prescott, une adolescente de la ville est d’autant plus secouée qu’un an plus tôt, sa mère, Maureen a été violemment tuée. La jeune fille avait alors accusé Cotton Weary du meurtre. Or, la journaliste Gale Weathers est convaincue que celui-ci, incarcéré depuis, est innocent. Elle pense même que c’est la même personne qui a tué Maureen, Casey et Steven. Dewey Riley enquête. Le mystérieux tueur, surnommé « Ghostface » en raison de son masque représentant un visage fantomatique déformé tel Le Cri de Munch, fait d’autres victimes : le proviseur du lycée, puis Tatum, la sœur de Dewey. Randy Meeks, l’un des potes de Sydney a beau avoir énoncé les règles pour survivre dans un film d’horreur (ne pas faire l’amour, ni consommer de drogue ou d’alcool, ni dire « Je reviens tout de suite »), personne ne l’a écouté.

Les tueurs sont : Billy Loomis, le petit ami de Sydney, et Stuart, l’un de ses amis. Billy a tué Maureen, qui était la maîtresse de son père et qu’il juge responsable du départ de sa mère du foyer familial. Stuart n’avait aucune réelle motivation et a surtout été un suiveur. Les deux garçons ont enchaîné les crimes dans l’idée de faire accuser Neil, le père de Sydney qu’ils ont enlevé quelques jours plus tôt alors que la jeune femme le pensait en dehors de la ville pour des affaires personnelles. Le duo criminel prévoyait de tuer Sydney avant de maquiller la mort de Neil en suicide. Selon leur scénario, ce dernier n’aurait pas supporté la mort de son épouse et serait tombé dans une spirale meurtrière. Sidney finit par tuer Stuart, puis Billy, avec l’aide de Gale.

Si vous voulez faire croire que vous l’avez vu, dites : « Scream est un classique instantané du cinéma de genre. La scène d’ouverture est un chef-d’œuvre en soi : Casey est terrorisée par un interlocuteur flippant qui la harcèle au téléphone en lui demandant quel est son film d’horreur préféré. C’est la prémisse de sa mort violente. Casey est jouée par Drew Barrymore, faire disparaître une star de ce calibre au bout de dix minutes, c’est fort ! »

Scream 2 (1998)

L’histoire en quelques lignes : Sydney est étudiante au Windsor College lorsque Stab, un long métrage inspiré de la série de crimes de Woodsboro sort sur les écrans. Lors d’une projection au cinéma, deux étudiants sont assassinés. Les médias blâment les films d’horreurs pour leur influence néfaste sur la société mais, quand un nouveau meurtre est commis sur le campus, Gale Weathers, comprend que le tueur choisit des victimes dont le prénom ou le nom correspond à ceux des morts de Woodsboro. Ghostface assassine plusieurs autres personnes, dont Randy Meeks.

Les tueurs sont : Debbie Salt, une journaliste que Gale Weathers n’a cessé de prendre de haut et qui s’avère être madame Loomis, la mère de Billy, décidée à venger son fils. Son complice est Mickey Altieri, un étudiant qui faisait partie de la bande de potes de Sidney, dont elle a payé les frais universitaires en échange de son aide. Psychopathe en puissance, il souhaitait tuer Sydney avant d’être arrêté par la police puis, à son procès, se défendre en disant avoir été influencés par les films d’horreur dont il est fan. Cotton Weary, qui a été une nouvelle fois soupçonné à tort des nouveaux meurtres, surgit lors du dénouement pour tirer sur madame Loomis qui auparavant avait tiré sur Mickey. Ce dernier finit par se relever mais est tué par Gale et Sidney qui vident leurs chargeurs sur lui. Sydney tire une balle en pleine tête de madame Loomis pour s’assurer que celle-ci soit bien morte.

Si vous voulez faire croire que vous l’avez vu, dites : « Certes, ce deuxième volet n’est pas à la hauteur du premier, mais c’est une suite de bonne tenue, qui ne pue pas l’opportunisme. Ce qui est intéressant, c’est que ce long-métrage est méta à différents niveaux : l’intrigue de Scream 2 fait référence à celle de Scream et en parallèle, il y a aussi Stab, le film dans le film, qui apporte une touche d’autodérision très plaisante. »

Scream 3 (2000)

L’histoire en quelques lignes : Cotton Weary, qui est devenu une star du petit écran, s’apprête à faire une apparition dans Stab 3 : Return to Woodsboro quand il est assassiné avec sa compagne. Gale Weathers se rend alors sur le tournage du film à Hollywood. Le long métrage est produit par John Milton et réalisé par Roman Bridger. Depuis les derniers événements, Sydney vivait à une adresse tenue secrète que le tueur a fini par découvrir. Elle rejoint alors Gale et Dewey à Los Angeles. D’autres meurtres ont lieu et le casting de Stab 3 est décimé petit à petit. Sur les scènes de crimes, le meurtrier a déposé des photos de l’actrice Rina Reynolds… qui n’est autre que Maureen Prescot. La mère de Sydney avait tenté de faire carrière au cinéma dans les années 1970. Invitée à une soirée de John Milton, elle a été violée par plusieurs hommes. Ces derniers n’ont jamais été poursuivis et la jeune comédienne a été blacklistée.

Le tueur est : Roman Bridger. Maureen Prescot est sa génitrice, elle l’a fait adopter avant de quitter Hollywood. Son géniteur est l’un des violeurs. Le jeune réalisateur, qui a longtemps été en quête de ses origines, avait fini par retrouver la trace de Maureen. Celle-ci lui avait claqué la porte au nez le jour où il a enfin eu l’occasion de se présenter à elle. Depuis, il n’a eu de cesse de se venger. C’est lui qui a poussé Billy Loomis a commettre ses crimes. Sans Roman Bridger, aucun des meurtres de Scream et Scream 2 n’auraient donc été perpétrés. Si Sydney finit par le poignarder, c’est Dewey qui le tue.

Si vous voulez faire croire que vous l’avez vu, dites : « C’est clair que le scénario – qui n’a pas été signé par Kevin Williamson, l’auteur des deux précédents Scream – pousse le bouchon un peu loin. A un moment, on voit une vidéo que Randy Meeks a enregistré afin qu’elle soit visionnée au cas où il viendrait à mourir. Il y explique qu’en cas de troisième volet, cela devient une trilogie (merci pour l’info) et que, dans ce cas, les règles du film d’horreurs énoncées précédemment ne tiennent plus : même l’héroïne peut être tuée. On tremble donc cinq minutes pour Sydney, mais pas trop non plus. Le dénouement est quand même très WTF. Il fallait oser. »

Scream 4 (2011)

L’histoire en quelques lignes : Quinze ans ont passé depuis les premiers meurtres de Woodsboro. Sydney revient sur place pour y promouvoir son livre autobiographique Out of Darkness («Quitter les ténèbres ») lorsque la nouvelle tombe : deux lycéens ont été assassinés. Considérée comme une suspecte, elle a interdiction de quitter la ville. Le temps de l’enquête, elle s’installe donc chez sa tante Kate et sa cousine Jill. Cette dernière est brouillée avec son petit ami Trevor. Dewey est désormais le shériff de la ville, il a épousé Gale qui décide d’enquêter sur ces nouveaux meurtres. La journaliste se rapproche de Charlie Walker et Robbie Mercer, deux lycéens fans de films d’horreur, qui lui apprennent qu’un « Stabathon », une projection de l’intégralité de la saga Stab, va être organisée dans une grange et que de nouveaux meurtres pourraient survenir à cette occasion. Sur place, Gale est effectivement attaquée par un tueur masqué qui la blesse à l’épaule. Sydney apprend que Jill passe la soirée chez sa meilleure amie Kirby et s’inquiète. A raison : le tueur frappe à nouveau…

Les tueurs sont : Jill et Charlie. On découvre d’abord que Charlie, qui se fait dans un premier temps passer pour une victime de Ghostface, est un assassin : il tue Kirby après qu’elle est venue à son secours. Puis, Jill révèle à sa cousine Sydney être l’instigatrice de cette nouvelle série d’homicides. Elle confie être jalouse de toute l’attention qu’a reçu Sydney, notamment au sein de la famille, au fil des ans. Le plan de la jeune fille était de faire accuser Trevor, en faisant croire qu’il avait tenté de l’assassiner avant de se donner la mort. Jill serait ainsi passée à la postérité en tant que survivante, goûtant ainsi à son heure de gloire. Comme elle le dit, à l’heure des réseaux sociaux, ce qui compte pour elle n’est pas d’avoir des amis mais des fans. Jill tue donc Trevor, puis Charlie. Elle poignarde Sydney et se mutile elle-même. Lorsque, à l’hôpital, l’adolescente apprend que sa cousine, également hospitalisée, n’est pas morte, elle tente une nouvelle fois de la tuer. Sydney est secourue par Gale et Dewey et finit par occire Jill avec un défibrillateur. A l’extérieur, les journalistes télé sont en plein direct. Ignorant tout de la réalité des faits, ils parlent de Jill comme d’une héroïne qui a survécu à un massacre.

Si vous voulez faire croire que vous l’avez vu, dites : « Scream 4 est après Scream le meilleur épisode de la saga. La séquence d’ouverture est géniale : elle fait se succéder les scènes de crimes en mode « film dans le film dans le film dans le film » comme des poupées russes. Si bien qu’on apprend que dans cet univers parallèle Stab en est à son septième volet (!). L’intrigue multiplie encore les références, y compris avec le monde réel lorsqu’elle s’amuse du couple Gale-Dewey alors que Courtney Cox et David Arquette étaient époux à la ville – ils ont divorcé en 2013. Le scénario tente d’accrocher l’air du temps en évoquant les réseaux sociaux, ce n’est pas toujours très adroit ni subtil, mais on retient surtout le fait que ce long métrage a révélé Emma Roberts, qui incarne Jill, au grand public. On n’a pas tardé à retrouver l’actrice aux générique des séries Scream Queens ou American Horror StoryScream 4 est aussi le tout dernier film réalisé par Wes Craven, grand nom du cinéma d’horreur (La dernière maison sur la gauche, La colline a des yeux, Les Griffes de la nuit…) mort en 2015. »

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