Celui qu’on a souvent appelé le "Petit Prince de la chanson" sort un nouvel album intitulé Le Goût du bonheur. Au-delà des mélodies, l’artiste y défend une jolie philosophie de la vie. On le retrouve dans On est en direct, samedi 23 octobre à 23 h 30 sur France 2.

Changer, le titre signé Vianney qui ouvre votre album, prône le retour à la nature. Vous a-t-il convaincu ?

Gérard Lenorman : Beaucoup de choses doivent changer, et c’est devenu plus qu’urgent. Le monde souffre. C’est l’affaire de chacun de préserver la planète mais c’est aussi celle des chefs des grands États.

Vous avez toujours été un artiste très sensible et attentif à la nature ?

J’ai été élevé à la campagne. Et c’est ça le goût du bonheur. Ce sont des souvenirs d’enfance, de vacances chez ma grand-mère en Normandie. Nous étions pauvres mais fabuleusement bien.

Cette chanson, Vianney vous l’a proposée tout à fait spontanément ?

Oui, on s’est rencontré sur un plateau de télé. Et deux jours plus tard, je recevais deux chansons. C’est un véritable coup de foudre artistique.

Sur quels critères choisissez-vous vos chansons ?

Je ne chante que ce qui me touche. Les mots sont très importants pour moi, les musiques aussi, bien sûr. Et quand j’ai l’un et l’autre, il n’y a plus qu’à.

Bénabar vous a écrit Le Cul entre deux chaises. Est-ce parce que vous n’avez jamais hésité à vous engager, y compris politiquement ?

Je lui ai envoyé la musique et il a écrit ce texte qui me va à merveille ! La politique, ça devient difficile. Les promesses des politiques, on les connaît.

Vous qui avez chanté, il y a 40 ans, Si j’étais président, n’avez-vous pas envie de prendre part au débat actuel ?

Heureusement que je n’ai pas été élu ! (Rires.) Cette chanson était pour les enfants. Être ministre ou diriger un État, c’est un travail difficile, pas très enviable.

Vous aviez chanté au sujet de votre père, dont vous avez découvert sur le tard que c’était un soldat allemand, Warum mein Vater (Pourquoi, papa ?) ? Le titre Maman, signé Serge Lama, apaise-t-il les choses ?

Le temps passe et les choses se rééquilibrent. Je ne suis pas un cas particulier. Mon histoire est celle de milliers de personnes. On finit par s’arranger avec la vie.

Que regardez-vous à la télévision ? Les émissions de Laurent Ruquier, qui a l’air de bien vous aimer ?

Il a montré une vraie empathie à mon égard. C’est quelqu’un de très agréable. J’ai de l’admiration pour ce qu’il fait !

Michèle, Voici les clés… Nombre de vos chansons font partie des classiques. Comment l’expliquer ?

J’ai beaucoup de chance. Mais je travaille beaucoup. Je suis têtu, un battant.

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