Mark Zuckerberg pourrait-il à terme quitter son poste de patron de Facebook, après les critiques qui ne cesse de suivre son groupe ?
Facebook est entré depuis les quasiment deux ans dans un cycle très dur, avec des critiques fusant de toute parts que ce soit pour sa modération jugée laxiste – et qui est par ailleurs à double-standard – aux conséquences imprévisibles dans la réalité, ou bien sa collecte des données bien trop prononcée. Des attaques récurrentes, particulièrement aigues ces derniers temps, au point même que l’ancienne employée de la firme et lanceuse d’alerte Frances Haugen demande la démission du tout-puissant PDG de Facebook, Mark Zuckerberg. Mais est-ce là une hypothèse un tant soit peu réaliste ?
Il faut d’abord revenir aux faits bruts. Si Mark Zuckerberg ne détient qu’une minorité du capital de la firme (13%), il bénéficie de 58% des droits de vote. Il ne peut donc être débarqué, le milliardaire tenant fermement les rênes de la société. Il faudrait ainsi un événement extérieur pour faire bouger le PDG de son poste.
Et cet événement pourrait venir de pressions émanant de la société civile, comme le montre l’exemple Frances Haugen, ou bien évidemment du Congrès américain. Certaines voix expliquent ainsi que la présence de Mark Zuckerberg empêche d’améliorer la sécurité des utilisateurs sur Facebook. Si jamais la campagne de critiques continuait, et que Facebook, devenu Meta, était considéré dans sa forme actuelle comme un danger pour le public, entraînant alors une potentielle action législative américaine, le patron de la firme de Menlo Park pourrait alors enfin voir sa situation devenir inconfortable. Au point de devoir laisser son siège, pour assurer la pérennité de son entreprise ?
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