- En France, une personne sur trois est inscrite sur une application de rencontre.
- L’émission de M6 « Et si on se rencontrait ? » a été la première à montrer à la télévision la première rencontre entre deux personnes discutant sans être jamais vus
- Ce programme feel-good, diffusé les lundis en deuxième partie de soirée, est en lien avec la société actuelle et le fonctionnement des jeunes d’aujourd’hui
L’arrivée du printemps signifie le retour des programmes de romance pour M6. « Et si on se rencontrait ? » a été lancée pour une troisième saison, le lundi soir, en deuxième partie de soirée juste après l’un des programmes phare de la chaîne « Mariés au premier regard » .
Le concept ? Des couples qui ont fait connaissance sur les réseaux sociaux ou une application de rencontres et qui, depuis plusieurs mois, entretiennent une relation virtuelle. « Et si on se rencontrait ? » est, comme son titre le laisse deviner, l’occasion pour eux de se découvrir pour la première fois en vrai, en face-à-face.
En 2021, les huit premiers épisodes avaient en moyenne réuni 1,44 million de téléspectateurs. L’émission a trouvé son public et est très commentée sur les réseaux sociaux, 20 Minutes a voulu en savoir plus et vous a demandé ce qui vous plaisait.
Un pur divertissement
Salimata, fidèle téléspectatrice du programme, regarde surtout pour se détendre. « C’est après « Mariés au premier regard », c’est vraiment le moment de détente devant ma télévision et avec la communauté Twitter, pas d’insultes ou de disputes entre nous sur les hashtags, c’est bon enfant. » Cette consultante en communication détaille ce qui lui plaît principalement dans l’émission : « Le comportement humain de manière générale, les personnalités qui participent. Il y a de jolies rencontres et ça fait plaisir à voir, ça donne de l’espoir en l’amour. »
Même chose pour Johanna, qui salue « la diversité des profils et des histoires fait qu’on peut s’identifier » aux candidats. « On rit avec eux, on pleure parfois avec eux, on s’attache facilement aux personnages », appuie un autre internaute.
Salimata pense « que la société actuelle contribue à ce succès ». Suite à la crise sanitaire et aux confinements « on est restés enfermés chez nous et notre seul moyen d’interaction avec l’extérieur, c’était le téléphone. » Passer du virtuel au réel, c’est très actuel, « on a beaucoup parlé des gens qui se sont séparés pendant le confinement mais il y a eu de belles histoires virtuelles » explique la jeune femme.
De la rigolade et du buzz
Les programmes de téléréalité sont nombreux et n’ont plus de secrets pour ceux qui y participent, créant de fausses histoires pour passer à l’écran et faire le buzz. « Et si on se rencontrait ? » n’échappe pas à la règle.
Hamath le reconnaît : « Franchement on le voit que certaines situations sont fausses. » Un internaute trouve « assez drôle de voir ceux qui mentent ou abusent des filtres sur leurs photos. »
Salimata n’est pas dupe non plus : « ceux qui viennent pour le buzz sont plutôt drôles en général. Ça ajoute un peu de piment et de rigolade ».
Néanmoins, il lui faut un juste milieu, comme dans toutes les émissions de téléréalité. « Il faut trouver le bon équilibre, on a besoin d’une part de vérité quand même. Une émission 100 % buzz, ce serait compliqué sur le long terme », conclut la lyonnaise Salimata.
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