Il y a presque un an jour pour jour, 500 personnalités (scientifiques, maires, artistes et sportifs) s’engageaient à ne plus consommer de viande et de poisson le lundi. Depuis, grâce au #lundivert et à l’étude du CNRS, cette initiative a pris de l’ampleur. Présentation.

Ne plus manger de viande ni de poisson une fois par semaine : est-ce vraiment bien compliqué ? Depuis l’an dernier, une campagne visant à changer les habitudes de consommation des français a vu le jour, grâce à l’initiative de deux chercheurs. C’est le fameux lundi vert. Le but ? Changer les comportements alimentaires des français en douceur, en remplaçant à raison d’une fois par semaine lotte au safran, boulettes de boeuf et autres par des féculents, des légumes, des légumineuses, des produits laitiers et des oeufs. Ça tombe bien, car la cuisine végétarienne est loin d’être pauvre en choix.

Ce que ça change

136 grammes : c’est la quantité de viande qu’un Français consomme chaque jour, en moyenne. Un chiffre en baisse, que le CNRS aimerait encore réduire. Et pour ce faire, on prend de bonnes résolutions dès le début de la semaine en enlevant des assiettes les plats préparés et burgers adulés par les 18-25 ans et les pièces de boucher que les générations précédentes préfèrent.

Mais concrètement, ça sert à quoi ? 

Pour la planète : ce petit geste très simple permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la déforestation, mais aussi de protéger nos ressources en eau.

Pour la santé : Aujourd’hui, on sait qu’une consommation trop élevée de viande augmente le risque de cancer, de diabète et de maladies cardiovasculaires. En réduisant notre consommation, on préserve notre santé.

Pour le bien-être animal : Réduire notre consommation de viande et de poisson, c’est aussi limiter la souffrance animale, de l’élevage à l’abattage.

Une initiative mondiale, mais une particularité française

Si le lundi vert existe déjà dans 40 pays sous le nom de meatless monday, il se démarque légèrement des autres en France. Car, en parallèle de l’initiative, le CNRS mène une recherche scientifique (sur la base du volontariat) pour étudier ces changements alimentaires. 

Pour nous aider à tenir le cap, le centre de recherche a mis en place un système d’accompagnement pour soutenir les participants au programme, disponible sur leur site. Tous les lundis, vous recevrez un mail d’encouragement pour que vous n’abandonniez pas. Le lendemain, vous indiquerez si vous avez, ou non, suivi votre engagement.

Finalement, avec le soutien d’une grande communauté et des centaines d’idées recettes, manger végétarien un jour dans la semaine n’est vraiment pas compliqué. On s’y met ?

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