L’OCDE vient de publier les résultats de l’enquête PISA, qui évalue les compétences de 600 000 élèves à travers le monde, en lecture, en sciences et en mathématiques. La France dépasse légèrement la moyenne, par rapport aux 79 autres pays. Classement et analyse.

Les attentes professionnelles impactées par les stéréotypes de genre 

Alors que les garçons obtenaient des résultats supérieurs à ceux des filles, notamment en sciences et en mathématiques, lors des précédentes études, l’écart tend à se réduire en 2018. « L’écart entre les résultats des filles et des garçons en compréhension de l’écrit est plus faible en France (25 points) que dans la moyenne des pays de l’OCDE (40 points). Cet écart se réduit car il s’élevait à 40 points en 2009 », précise le ministère de l’Education dans un communiqué. Pour autant, les orientations professionnelles et les ambitions de chacun restent toujours différentes.« Plus d’un garçon sur quatre déclare vouloir devenir ingénieur ou scientifique à l’âge de 30 ans, contre moins d’une fille sur six« , précise l’étude. Et ce n’est pas tout :  « seulement 6 % des garçons, mais presqu’aucune fille en France, souhaitent travailler dans des professions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC)« . Les filles, quant à elles, sont plus nombreuses que les garçons à vouloir travailler en tant que professionnelles de la santé. Par conséquent, l’OCDE recommande aux parents et aux enseignants de « remettre en question les stéréotypes liés aux activités et aux professions scientifiques afin d’encourager les filles et les garçons à réaliser leur potentiel »

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Un système éducatif français inégalitaire

Dans tous les pays participants à l’enquête PISA, « les élèves les plus défavorisés ont moins de chances de réussir à l’école que leurs camarades plus favorisés« , précise l’OCDE. En outre, les élèves issus de milieux défavorisés ont des ambitions moins élevées que ce à quoi on pourrait s’attendre compte tenu de leurs résultats scolaires. « En France, parmi les élèves ayant de bons résultats dans PISA, un sur cinq ne prévoit pas de faire des études supérieures quand il vient d’un milieu défavorisé alors que cette proportion est très faible quand il vient d’un milieu favorisé », précise l’enquête.

La France championne de l’indiscipline ?

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Par rapport aux autres pays de l’OCDE, les élèves français sont ceux qui ont le plus de problèmes de disciplines. Si l’enseignement en vient à être perturbé, c’est en raison du bruit et du chahut dans la plupart ou la totalité des cours (pour un élève sur deux en France contre un élève sur trois dans les pays de l’OCDE). Il n’y a qu’en Argentine et au Brésil où l’indice du climat de discipline est inférieur à la moyenne observée en France. Par ailleurs, le bruit réduit le temps d’apprentissage puisque les élèves mettent du temps à se mettre au travail après le début du cours. Enfin, les Français sont 29% à avoir manqué des cours (27% en moyenne pour les autres écoliers), et 57% (contre 48%) à être arrivés en retard à l’école. A noter que la part des élèves absentéistes ou en retard à l’école a augmenté de 5 points par rapport aux niveaux observés en France dans le cadre du PISA 2015.

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