Depuis des années, ils entretiennent la mémoire de ce monstre du cinéma français qu’était André Raimbourg, alias Bourvil, disparu en 1970. Les membres de l’association Les Amis de Bourvil organisent régulièrement des évènements autour de l’enfant du pays de Caux.
Et cette fois-ci, ils ont vu les choses en grand, en organisant un spectacle itinérant sur une journée. Sept étapes dans sept villages, dont Bourville qui inspira son pseudonyme à l’acteur, et à chaque arrêt, une reconstitution de scènes du Corniaud réalisé par Gérard Oury et sorti en 1965, un an avant l’autre film culte réunissant le duo Bourvil-De Funès : La Grande Vadrouille.
Indémodable Bourvil
« On a commencé à faire des repérages en janvier dernier dans les différentes communes qui acceptaient de nous accueillir et à partir de là, on a choisi les scènes qui nous paraissaient intéressantes, et on les a transformées pour en faire un spectacle de rue« , explique Christophe Coline, le metteur en scène. Sans dénaturer évidemment l’œuvre originale. Un spectacle qui, comme dans le film, débute évidemment par la scène de la 2CV et la rencontre entre Maréchal (Bourvil) et Saroyan (Louis de Funès). Viendront ensuite la scène de la station-service, celle du garage, de la douche au camping ou encore de la manucure. Même la fameuse Cadillac blanche décapotable est là.
Le public également, à chaque étape ils sont nombreux à se presser pour revivre ces scènes dont pratiquement tous connaissent les répliques par coeur. Et parmi eux beaucoup de jeunes, pour la plus grande satisfaction des comédiens de l’association qui s’évertuent à perpétuer l’esprit de Bourvil, monstre sacré du cinéma français. C’est important que les jeunes découvrent aussi ce grand acteur qu’était Bourvil avec des films qui sont toujours aussi sympathiques à voir, raconte Laurent Lenormand, vice-président des Amis de Bourvil, et qui endosse pour l’occasion le costume d’Antoine Maréchal.
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