D’Yvonne de Gaulle à Brigitte Macron, les neuf épouses ou compagnes de président de la République n’ont pas toujours aimé vivre à l’Élysée. À l’image de Cécilia Attias, qui déclara : "First lady, ça me gonfle"… À voir sur France 5 à 22 h 35, Élysée : Neuf femmes aux marches du Palais.
Pas facile de vivre à l’ombre du président de la République. Dans ce documentaire inédit diffusé par France 5, les premières dames de la Ve République se livrent et relatent comment elles ont vécu les pires moments de leur existence à l’Élysée, affrontant la malveillance des uns, la calomnie des autres. En son temps, Yvonne de Gaulle s’était plainte de ce quotidien sans intimité : "À l’Élysée, tout le monde se sent chez soi… sauf nous !"Claude Pompidou, elle, surnommait le Palais "la maison du malheur".Anne-Aymone Giscard d’Estaing, à qui l’on demandait de quoi elle avait envie depuis qu’elle était devenue première dame, répondit d’un laconique : "De ne plus l’être !" Après son "règne", elle avouera : "J’ai vécu sept années intenses mais ai-je été heureuse ? Je n’en suis pas si sûre. On est soumis à une telle pression…"
Elles ont vécu les pires moments de leur existence
Danielle Mitterrand n’est pas en reste car elle fut affublée du surnom d’"emmerdeuse" tant elle voulut affirmer ses positions politiques, lesquelles étaient parfois à l’encontre de celles de son mari. Bernadette Chirac, elle, évoque un "palais de verre où tout se sait" et reconnaît, lucide : "Le Président est veuf, je ne suis personne !"Cécilia Attias passe cinq mois sous les ors de la République et lâche dans un soupir : "First lady, ça me gonfle !" avant de tirer sa révérence, laissant sa place à Carla Bruni. Mais la chanteuse n’aime pas non plus ni sa vie à l’Élysée, ni les obligations liées à son rôle : "Dès le début, j’ai fait profil bas", dit-elle en notant que "L’Élysée n’est vraiment pas un endroit moderne !" Lassée par les attaques à son encontre, Valérie Trierweiler a concédé à son tour : "J’ai tout de suite compris qu’ici la vie privée n’existait plus." Aux constats amers des unes se mêlent les aveux d’impuissance des autres. Brigitte Macron ne fait pas exception et avoue : "Quand on parle de première dame, je regarde derrière moi et je ne sais même pas de qui on parle."
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