La Terre est mal en point. C’est un fait. Pour y remédier certains scientifiques ont trouvé une solution, créer un “pic de viande” dans les assiettes des pays les plus développés. Mais, qu’est-ce que ça veut dire ?
L’agroalimentaire est une des énergies qui pollue le plus la planète. Pour exemple, l’élevage des animaux types vaches, poissons, cochons ou poulets est responsable à lui seul de plus de 18% de l’émission de gaz à effet de serre, selon Notre Planète. Alors que les dirigeants et scientifiques tentent d’éviter le réchauffement climatique à +1,5 °C, un contrôle de la viande semble être une des solutions trouvées.
2030 et les Accords de Paris
Le secteur de l’élevage est un des plus polluants sur Terre. Un appel a donc été lancé lors de la Conférence sur le réchauffement climatique, la COP25, à Madrid le 15 décembre dernier. Dans la revue scientifique The Lancet, une lettre ouverte à ce sujet a été lancée par plusieurs membres scientifiques de la COP25.
Selon les auteurs de la lettre, l’alarme est déclenchée. En un peu moins de 30 ans, la consommation de produits d’origine animale (viande, œuf, produit laitier) est passée de 758 millions de tonnes à 1247 millions de tonnes. C’est pourquoi, freiner la production et la consommation de ces produits est le nouveau cheval de guerre des climatologues.
Une transition “gérée de manière équitable”
“Alors que les décideurs révisent leurs contributions nationales, nous proposons que les pays à revenu élevé et les pays à revenu intermédiaire s’engagent à atteindre un pic de leur production nationale de chaque espèce de bétail” explique Helen Harwatt, climatologue d’Harvard et principale autrice de la lettre. Pour favoriser la transition, elle appelle à remplacer ces aliments par la production de légumineuses, de céréales et de fruits et légumes bio et locaux, afin de "réduire l’impact environnemental et maximiser le potentiel d’avantages pour la santé publique.".
Une utopie selon vous ? Le co-auteur de la lettre Pete Smith admet dans une interview au Guardian, que cette transition devra “être gérée de manière équitable pour permettre aux citoyens de changer de régime alimentaire et aux agriculteurs, aux producteurs et aux chaînes agroalimentaires de se diversifier”. Le scientifique nuance également que dans “les pays pauvres, où plus de 800 millions de personnes sont encore sous-alimentées, les priorités diffèrent”.
Ainsi, pas de solution miracle mais une vision intéressante, participer à la limite du réchauffement climatique en transformant quelque peu nos habitudes alimentaires, ça pourrait avoir du bon. Pour plus d’informations à ce sujet, regardez la vidéo ci-dessus.
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