• Affaire Conclue dévoilera son nouveau décor ce lundi 27 février, à 16h15, sur France 2.
• L’émission a quitté les ateliers Christofle de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) fin 2022 et a investi, à la mi-janvier, un hangar de plus de 2.000 mètres carrés à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
• « La première fois qu’on a visité cet endroit, la chappe de béton n’était même pas refaite. Il a fallu se projeter mais on a pu se dire : « On va faire notre maison » », raconte Renaud Rahard, directeur des programmes chez Warner France.

« Quand j’ai visité les studios, j’ai découvert ma loge, qui est royale. » Sous les mains expertes d’une coiffeuse et d’une maquilleuse, son chien Raoul se frayant un chemin entre ses jambes, Sophie Davant se remémore ses premiers pas dans le nouveau décor d’Affaire conclue. Depuis la mi-janvier, les équipes de l’émission des après-midi de France 2 ont posé cartons et caméras dans un hangar de plus de 2.000 mètres carrés à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)

Un nouveau décor que les téléspectateurs découvriront à leur tour ce lundi, dès 16h15. Quitte à bousculer leurs repères ? « Ce ne sont pas les lieux qui dictent comment on fait un programme. On garde notre esprit et autour on fait tout en plus pratique », rassure d’emblée Renaud Rahard, directeur des programmes chez Warner France qui produit l’émission.

« Personne n’est parti en pleurant »

Depuis son lancement fin août 2017, l’émission était tournée dans les ateliers Christofle, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Construit en 1877, l’édifice avait tous les défauts d’un bâtiment d’époque. « Je me souviens avoir eu très très chaud en été et très très froid en hiver », raconte Stéphane Vanhandenhoven, l’un des acheteurs. « Pour travailler, c’était un peu hard, reconnaît de son côté Sophie Davant, Sur notre nouveau plateau, il n’y a pas de trous au plafond, il ne pleut pas à l’intérieur… »

« Les ateliers Christofle étaient promis à la vente et à la reconfiguration depuis notre arrivée », rembobine Renaud Rahard. Si, au départ, le bail ne devait pas durer plus d’un an, l’ancienne usine d’orfèvrerie a finalement accueilli vendeurs, acheteurs et commissaires-priseurs durant cinq ans et demi. « C’était quand même un lieu historique, classé où on pouvait imaginer le travail des ouvriers de l’époque… Un lieu chargé d’histoire, en lien avec beaucoup d’objets dont on parle dans l’émission », rebondit Sophie Davant.

Outre l’aspect historique de ce haut-lieu de la manufacture française, les équipes de production y auront construit les premiers souvenirs de l’émission. « C’est synonyme des débuts d’Affaire conclue, de la naissance d’un succès, de la naissance d’une équipe donc on est toujours un peu nostalgiques de quitter ça », confie l’animatrice.

Avec le changement de décor, une page s’est donc tournée. Les équipes ont adressé un ultime au revoir au précédent lieu de tournage autour du verre après l’enregistrement d’une émission spéciale. « On ne vendait pas notre château ou notre maison d’enfance, on quittait notre lieu de travail donc personne n’est parti en pleurant », tempère Renaud Rahard.

Trompe l’œil et fausses plantes

La production a donc dû trouver un autre point de chute. Elle a d’abord cherché un autre bâtiment avec un caractère historique. En vain. Elle a finalement opté pour le côté pratique d’un décor conçu sur-mesure dans un vaste hangar. « La première fois qu’on a visité cet endroit, la chappe de béton n’était même pas refaite. Il a fallu se projeter mais on a pu se dire : « On va faire notre maison. » », se réjouit le directeur des programmes de Warner.

Ce ne sera pas pour autant un grand chambardement visuel. La principale différence sera visible lors de l’arrivée des vendeurs étant donné que la façade extérieure ne ressemble en rien à l’extérieur des ateliers Christofle. A l’intérieur, tout a été pensé pour rappeler le précédent décor. Le nouveau plateau est fait de subtils clins d’œil à l’histoire de l’émission. Derrière les fausses fenêtres de la salle d’expertise, une immense toile en trompe-l’œil est tendue. Elle représente un bâtiment en brique rouge ; référence assumée aux ateliers Christofle.

La salle des ventes a été imaginée plus grande que la précédente les caméras sont positionnées bien plus loin que dans le précédent lieu mais c’est sur le même bureau que les vendeurs taperont une fois l’enchère au plus haut. 

Ici, des spots et de fausses plantes donnent l’illusion que les fenêtres dans le dos des acheteurs donnent sur l’extérieur.

Davantage de toilettes

En plus de la loge de l’animatrice, le nouveau bâtiment dispose d’autres espaces que les téléspectateurs ne verront pas à l’écran. Une « salle des experts » d’environ dix mètres carrés fait face à l’immense salle d’expertise où Sophie Davant et les commissaires-priseurs rencontrent les vendeurs. Elle permet à ces derniers d’observer les biens avant d’en donner les détails face caméra. « On ne découvre les objets que le jour J », précise Harold Hessel. Il s’agit donc de faire les dernières observations pour offrir les informations les plus précises possibles aux téléspectateurs et téléspectatrices.

En plus de loges réservées aux acheteurs, les nouveaux studios offrent aussi des avantages côté sanitaire. « Il y a six toilettes, avant il n’y en avait qu’une », s’amuse Stéphane Vanhandenhoven. Un changement qui permet à Sophie Davant de croiser davantage les vendeurs avant les estimations « Je les vois avant, on peut échanger, se dire bonjour et ça permet d’être encore plus à l’aise au moment du tournage. »

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