Viagra Boys, un groupe fait pour durer. Le jeu de mots est facile, mauvais aussi, et pourtant, voilà trois albums que ces Suédois font un sans-faute.

Un peu vite étiquetés punk à leurs débuts, il n’y a pas si longtemps, ils ont depuis largement prouvé que leur palette était bien plus large. Welfare Jazz, il y a un an et demi, avait introduit le saxophone en majesté, Cave World, tout juste sorti, pousse le bouchon encore plus loin.

Car Viagra Boys, ne le cachons pas, est un groupe assez jouissif. Capable de grandes envolées lyriques et musicales, injectant un humour féroce dans les textes, dans Creepy Crawlers pour se moquer, par exemple, des militants antivax peuplant les réseaux sociaux. Ou sur Punk Rock Loser, plein d’autodérision sur l’image de rock star et de gros dur du chanteur, Sebastian Murphy.

Car quand vous irez taper Viagra Boys dans vos moteurs de recherche, juste après les conseils pharmaceutiques, c’est lui que vous verrez : tatoué de la tête aux pieds, débonnaire, au ventre bien rebondi… Un personnage comme on en fait peu, immanquable en concert, et bande-son idéale d’un été brûlant.

Viagra Boys, Cave World (Year0001). Album disponible.

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