La fellation fait aujourd’hui partie intégrante de notre sexualité. Mais pour beaucoup, elle pose encore de nombreuses questions. Comment réussir une fellation ? Dans quelles positions ? Quelles précautions prendre ? Tous nos conseils pour prendre autant de plaisir qu’on en donne pendant la fellation.
- La fellation en quelques mots
- Comment faire une bonne fellation ?
- Fellation et MST : quelles précautions prendre ?
- Voir aussi : le dry humping pour avoir un orgasme sans pénétration
Pipe, turlutte, gâterie… Peu importe le nom que vous lui donnez, la fellation est une pratique sexuelle consistant à stimuler le pénis avec la bouche. Autrefois considérée comme un « acte de bordel », elle s’immisce désormais dans la vie sexuelle de tout un chacun. En cinquante ans, le nombre de nombre de femmes ayant déjà léché le sexe de leur partenaire a en effet fortement progressé (+36 points) d’après une enquête de l’Ifop réalisé avec Elle.
Et si des séries comme Sex and the city (et les répliques cinglantes de Samantha) ont participé à lever le tabou sur la fellation, il n’empêche que celle-ci est encore trop perçue comme une action dégradante, donnée pour faire plaisir au mâle tout puissant. Alors voici tous nos conseils pour prendre du plaisir pendant la fellation, et en donner.
La fellation en quelques mots
La fellation est une pratique sexuelle orale ou bucco-génitale qui consiste à stimuler le pénis de son partenaire avec la bouche, la langue, les lèvres… Il y a 60 ans, seule une femme sur deux pratiquait la fellation. Aujourd’hui, d’après l’ouvrage Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé, de Nathalie Bajos et Michel Bozon (éditions La Découverte), 88,5 % des femmes âgées de 35 à 39 ans affirment avoir fait l’expérience de la « turlutte » au moins une fois dans leur vie et 70 % des 25-34 ans avouent pratiquer régulièrement la caresse bucale.
En 1972, le film « Gorge profonde », glorification de la fellation, avait profondément choqué le public américain. Depuis, de nombreuses séries telles que Sex and the city, et plus récemment Sex Education, ont participé à la démocratisation de la fellation. Longtemps taboue, cette pratique est de nos jours tout à fait courante lors des rapports intimes.
Comment faire une bonne fellation ?
- En avoir envie
On ne le répètera jamais assez mais comme pour toute autre activité sexuelle, sans envie, pas de fellation. Donc la pipe, c’est seulement si vous êtes d’accord. Si la fellation vous rebute, non seulement, vous n’apprécierez pas et en serez peut-être dégoûté.e mais votre partenaire le ressentira aussi. Si le problème tient plutôt de la peur de mal faire et de la pression de la performance, discutez-en. Le sexe, c’est toujours mieux lorsqu’on se sent en confiance.
- La lubrification
La clé d’une bonne fellation ? La lubrification. Une fellation « à sec », ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable. Si vous avez la bouche sèche, buvez un verre d’eau et salivez. Certain.e.s aiment également jouer avec les sensations chaud/froid ou boire pétillant pour frétiller de plaisir.
- Les bons gestes
Si la fellation imite la pénétration, il serait réducteur de la limiter à de simples mouvements de va-et-vient ! C’est aussi lécher la verge, malaxer les testicules, sucer le gland, embrasser le pénis… En bref, variez les plaisirs. La zone du frein est la plus sensible du sexe de l’homme. N’hésitez pas à y passer délicatement la langue et le caresser avec celle-ci. Mais trop point n’en faut : donnez des petits coups de langue puis passez à une autre zone, revenez… Vous pouvez aussi promener un doigt sur la zone prostatique (entre les testicules et l’anus).
- Utiliser les mains
La base d’une fellation bien réussie : l’accompagner d’une branlette savemment exécutée. Utilisez vos mains pour accompagner vos va-et-vients. Au-délà d’accroître le plaisir de votre partenaire, cela vous permet de contrôler la pénétration orale et de faire des pauses en cas de mâchoires douloureuses.
- Varier les positions
Pour faire une bonne fellation, trouvez une position dans laquelle vous êtes confortable. Rien ne vous oblige à être à quatre pattes sous une couette qui vous tient chaud. Lui debout, vous à genoux, sur une chaise, en 69, lui sur vous… Variez les plaisirs et laissez place à l’imagination.
- Attention aux dents
On ne vous apprend rien mais les dents pendant une fellation, ça fait mal. Evitez de mettre vos dents sur le sexe de votre partenaire et soyez vigilant.e.s, surtout au niveau du gland et du frein.
- Avoir le choix
Vous pouvez varier la profondeur du sexe mis en bouche et si vous le souhaitez, tenter une gorge profonde. Pour réussir une fellation, la communication est indispensable : faites savoir à votre partenaire si vous voulez aller jusqu’à l’éjaculation et si vous êtes d’accord pour qu’il éjacule dans votre bouche, sinon il devra vous en avertir afin que vous vous retiriez. Et puis, vous avez le droit de changer d’avis à tout moment. Enfin, vous pouvez avaler le sperme ou non. Chacun.e ses envies et ses limites.
Fellation et MST : quelles précautions prendre ?
Les pratiques orales telles que la fellation et le cunnilingus comportent un risque d’infections sexuellement transmissibles (IST) et de transmission du VIH. Même s’il n’y a pas éjaculation dans la bouche, l’homme sécrète du liquide pré-séminal pendant les rapports. Le risque augmente si la personne qui donne la fellation présente des lésions buccales comme une gingivite, une irritation ou une autre plaie ouverte et en cas cas de lésions dans la bouche ou la gorge provoquées par exemple par la syphilis ou l’herpès chez celui/celle qui fait la fellation. Selon le site Sida Info, il n’y a en revanche pas de risque de VIH pour la personne qui reçoit la fellation. Le seul moyen de se protéger reste donc l’usage du préservatif.
Voir aussi : le dry humping pour avoir un orgasme sans pénétration
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