Votre ampoule est cassée ? Pas de panique ! On vous livre quelques éclairages pour bien la remplacer et faire des économies d’énergie aussi bonnes pour le porte-monnaie que pour la planète.
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Depuis l’invention de l’électricité en 1800 et celle de l’ampoule en 1879, les modes d’éclairage ont bien évolué. Le 31 décembre 2012, la lampe à incandescence qui était jusque-là la plus répandue a été retirée des circuits de vente par l’Union Européenne au profit de modèles moins énergivores. Aujourd’hui, les ampoules évoluent vers des modèles basse consommation permettant de faire à la fois des économies d’énergie et un écogeste pour la planète. Mais le meilleur choix n’est pas toujours facile à faire parmi la diversité des propositions. Voici quelques conseils pour y voir plus clair.
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Les caractéristiques de l’ampoule à LED
Ses atouts : L’ampoule à LED, également appelée « Éclairage à diodes électroluminescentes » est le système d’éclairage le moins énergivore du marché avec une durée de vie d’au moins 10 ans (40 000 heures). Cette ampoule offre également un grand confort d’éclairage immédiat et de bonne qualité.
Ses inconvénients : Elle coûte entre 10 et 20 € à l’achat mais son prix est vite rentabilisé grâce à cette durée de vie exceptionnelle. Le mercure dont elle est composée à 0,005 % peut être dangereux pour la santé ou l’environnement si l’ampoule se casse : raison pour laquelle elle doit impérativement être recyclée en point de collecte. Les ampoules LED ont également une proportion de lumière bleue qui peut être néfaste pour la vue. Privilégiez donc des luminaires qui empêchent une vision directe de l’ampoule.
Les caractéristiques de l’ampoule basse consommation ou fluocompacte
Ses atouts : l’ampoule fluocompacte est également connue pour consommer peu d’énergie et a une durée de vie de 6 000 à 12 000 heures. C’est la solution la plus économique.
Ses inconvénients : L’ampoule basse consommation s’allume très progressivement et il faut parfois attendre jusqu’à deux minutes pour que la lumière soit pleine. Elle n’est donc pas adaptée aux pièces où l’on reste peu de temps (comme les toilettes par exemple). Évitez également de les installer en lampe de chevet : selon plusieurs études, elles produiraient des ondes électromagnétiques pouvant générer chez certaines personnes du stress, des troubles du sommeil ou encore des interférences avec les implants et prothèses médicales. Ces lampes ne sont pas non plus conçues pour résister au froid : elles ne sont donc pas adaptées à un éclairage extérieur.
Comment bien choisir ses ampoules selon les recommandations de l’ADEME
Ne vous fiez pas aux watts mais aux lumens : selon l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) avec les nouvelles ampoules basse consommation et LED, la quantité de lumière produite ne correspond plus à la puissance d’éclairage. Les lumens (unités de flux lumineux) en revanche peuvent vous renseigner sur ce point : plus le chiffre est élevé, plus l’ampoule est puissante. Ce sont les lampes à LED qui présentent le plus fort taux de lumens, viennent ensuite les lampes fluocompactes et enfin les lampes halogènes.
Pour la température de couleur qui correspond aux teintes que va diffuser l’ampoule, il faut se fier aux kelvins (K). Plus le taux est bas, plus la lumière est chaude et adaptée à des pièces de repos comme la chambre par exemple. À lire aussi : Lumière blanche ou lumière jaune, laquelle choisir ?
Que faire de mes ampoules usagées ?
Les ampoules basse consommation contiennent 88 % de verre, 5 % de métaux, 4 % de plastique 3 % de poudres fluorescentes composées de « terres rares » et 0,005 % de mercure (source : quelleenergie.fr). Ces différents éléments sont recyclés, revalorisés ou détruits de manière à en empêcher le rejet dans l’atmosphère (c’est le cas du mercure) à condition d’être jetés au bon endroit. Les ampoules recyclables disposent toujours d’un logo représentant une poubelle barrée : c’est le signe qu’elles doivent être jetées dans une poubelle adaptée comme on en trouve dans certaines gares, grandes enseignes et magasins de bricolage par exemple.
Les ampoules à filament (incandescence dont halogènes et linolites) en revanche, ne sont pas recyclables et doivent être jetées dans la poubelle classique des ordures ménagères.
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