Clara Luciani, 27 ans, est une des stars montantes de la scène française que l’on verra participer au Téléthon samedi 7 décembre à 21 h 15 sur France 2. Elle sort une nouvelle édition de son album avec cinq nouveaux titres.

Une Victoire de la musique, un disque de platine pour Sainte-Victoire… Cela vous plaît d’être une star montante ?

Clara Luciani : Je ne me sens pas du tout star, artiste peut-être. J’ai encore un peu le syndrome de l’imposteur. (Elle sourit.)

Votre single Ma sœur est un hommage à la vôtre : Elha, chanteuse elle aussi…

Je voulais lui faire une déclaration d’amour. On se soutient vachement l’une l’autre. Il y a aussi d’autres titres inspirés de ma vie comme Allô, qui raconte l’histoire d’une femme qui rentre de soirée en ayant un peu bu et appelle son ex pour lui énumérer les raisons de renouer. Je l’ai déjà fait. J’ai un certain talent pour les histoires d’amour brisées. Je m’en passerais bien mais c’est un terreau créatif. Ça a donné mon premier album.

Comment vivez-vous votre succès ?

Bien. Je garde un émerveillement de l’ordre de l’enfance. Quand je suis montée à Paris, j’ai pas mal galéré. Aujourd’hui, je serais incapable de vivre dans un dix mètres carrés où il fait super froid, à être serveuse ou vendeuse. J’avais arrêté mes études. C’était périlleux.

Vos parents étaient d’accord ?

Ils n’ont pas eu tellement le choix. Ils m’ont mise en garde mais je viens d’un milieu modeste. Je les ai vus avoir des jobs alimentaires. Ils m’ont poussée à vivre une vie qui me passionne. Et c’est le cas.

À quand un deuxième album ?

Il est à l’état de la première échographie. Il m’habite déjà mais je ne connais pas encore son visage. J’ai la sensation d’être attendue et j’ai la peur de décevoir. (Elle rit.)

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