Cardi B va devoir se rendre au tribunal l’an prochain pour justifier la couverture de son premier album, au titre évocateur, Gangsta Bitch Music Vol. 1. En effet, elle est poursuivie par un homme, Kevin Brophy Jr, qui s’est rendu compte (quatre ans après) que le tatouage dorsal de la personne dans une position équivoque entre les jambes de la rappeuse sur la couverture de l’album… était le sien !

Or, il n’a jamais donné son accord pour l’utilisation de son tatouage, et attaque la star pour avoir utilisé son image « d’une façon offensante, trompeuse, humiliante, et provocante d’un point de vue sexuel ».

Du côté de Cardi B, on affirme que le tatouage que Kevin Brophy Jr porte dans le cou a été effacé et le bras repositionné. Si l’interprète de Bodak Yellow affirme donc qu’il s’agit d’un « usage transformé » de l’image du plaignant, ce n’est pas l’avis du juge Cormac Carney, qui objecte que le tatouage reste reconnaissable.

50 dollars

Comme le relaye Billboard, il s’appuie notamment sur le témoignage du créateur de la pochette, Timm Gooden, qui affirme avoir été payé 50 dollars pour faire rapidement un artwork avec quelques images qu’on lui avait données. Après avoir rendu un brouillon, il s’est vu demander de chercher une autre image de tatouage dorsal sur Internet, a tapé « tatouage dorsal » dans Google Images, et a trouvé celui de Kevin Brophy Jr, qu’il a ensuite ajouté à son œuvre.

Une méthode vivement déconseillée à quiconque souhaite illustrer un produit ou une publication. Google a d’ailleurs récemment ajouté une nouvelle option pour indiquer clairement les droits des images afin de les utiliser « de manière responsable ».

Source: Lire L’Article Complet