« Ma mère n’a pas élevé un hypocrite », voilà les mots prononcés par Brendan Fraser après avoir confié à GQ son intention de boycotter les prochains Golden Globes. « C’est à cause du passif que j’ai avec la Hollywood Foreign Press Association », a-t-il livré à propos de l’organisation qui chapeaute la prestigieuse cérémonie.

En effet, pour l’acteur, qui fait pourtant partie des favoris de la prochaine saison des récompenses pour sa performance dans The Whale, il est hors de question de passer l’éponge sur une affaire qui a bouleversé sa carrière.

En 2018, dans le sillage de #MeToo, l’acteur de La Momie révélait avoir été agressé en 2003 par un certain Philip Berk, ex-président de la HFPA. Une main aux fesses très insistante que ce dernier a infligée à l’acteur lors d’un repas, le laissant profondément affecté.

Par la suite, la HFPA avait choisi de se ranger du côté de Philip Berk qui, tout en reconnaissant le geste, soutenait qu’il s’agissait d’une simple blague et non d’avances sexuelles. Brendan Fraser avait alors été invité à admettre publiquement cette version des faits, ce à quoi il s’était refusé.

De lourdes conséquences

« Je savais qu’ils mettraient la poussière sous le tapis. Je savais qu’ils passeraient outre cette histoire », a poursuivi Brendan Fraser. « Je savais que je n’avais certainement aucun futur dans ce système tel qu’il existait. »

Lors de ses révélations faites à GQ en 2018, l’acteur notait que, après s’être montré peu réceptif aux avances de Philip Berk, il avait commencé à recevoir moins de propositions de rôles, ce qui expliquait en partie sa subite disparition des affiches, malgré le carton de La Momie.

Quoi qu’il en soit, cette traversée du désert pourrait prendre fin dans quelques mois. Car si Brendan Fraser n’attend rien des Golden Globes, il est d’ores et déjà considéré comme un des grands favoris pour l’Oscar du Meilleur Acteur.

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