Si vous n’aviez toujours pas compris, la campagne promo le martèle : L’Episode IX alias L’Ascension de Skywalker marquera la fin d’une ère pour Star Wars, la fin de la saga Skywalker après trois trilogies et neuf films. Et après ? C’est la question que tous les fans du monde se posent, et à laquelle Disney doit répondre, avec des films par Rian Johnson (Les Derniers Jedi) et
Kevin Feige (Marvel Studios) ou une série sur Obi-Wan Kenobi avec
Ewan McGregor, mais aussi l’arrêt brutal des spin-off après Rogue One et Solo, et la trilogie avortée des auteurs de Game of Thrones. Seule certitude : 
The Mandalorian !

Lancée avec le service de streaming Disney + mardi aux Etats-Unis (le 31 mars prochain pour la France) et déjà renouvelée pour une saison 2, la série de Jon Favreau offre un aperçu de l’avenir de Star Wars, et c’est prometteur.

Le cow-boy de l’espace

Comme son titre l’indique, The Mandalorian s’intéresse aux Mandaloriens, peuple guerrier de la planète Mandalore, dont les représentants les plus emblématiques sont Jango et Boba Fett. Lorsqu’il a été casté pour la série, Pedro Pascal était d’ailleurs sûr qu’il jouerait le chasseur de primes légendaire Boba Fett. Mais il n’en est rien. L’acteur de Game of Thrones incarne un autre cow-boy de l’espace, anonyme et mystérieux, le meilleur de sa discipline. Caché derrière son casque et sa visière en T, il n’a que sa gestuelle et sa voix pour donner vie au personnage et créer l’empathie, un défi en soi.

La série commence alors qu’un gros client, interprété par le charismatique cinéaste Werner Herzog, fait appel à ses services pour tracker puis livrer un mystérieux colis. La révélation finale du premier épisode confirme que si Star Wars en a soi-disant fini avec les Skywalker, sa mythologie n’a pas livré tous ses secrets.

En terrain connu, voire conquis

The Mandalorian se déroule ainsi entre la trilogie originale et les nouveaux films, entre la chute de l’Empire et la fondation du Premier ordre, et dépeint un univers Star Wars typique. D’un vaisseau filant sur la glace à une traversée du désert à dos de bestiole en passant par les similis Cantina et incontournables marchés aux puces, le fan est en terrain connu, pour ne pas dire conquis.

Avec un budget de plus de 100 millions de dollars pour huit épisodes, la série peut chercher la comparaison avec les films cinéma, entre attaque de morse géant et gunfight à coups de blaster et de punchlines. Mais elle revendique aussi sa propre identité, du côté du western, et elle peut remercier le compositeur Ludwig Göransson (Black Panther, Creed), très inspiré.

Pas révolutionnaire mais prometteur

Après un épisode (le second est disponible dès vendredi sur Disney + puis un par semaine), The Mandalorian n’est pas révolutionnaire mais prometteur, ainsi que révérencieux sans être acquis au fan service. Tout acquise au personnage de Pedro Pascal au début, la série devrait étoffer son casting par la suite, avec Gina Carano, Ming-Na Wen ou Giancarlo Esposito, tous absents du pilote. Star Wars confirme aussi qu’il est plus qu’adapté au format sériel, à l’instar des films, suites, préquelles bien sûr, mais aussi et surtout des séries animées. Ce n’est pas un hasard de retrouver aux côtés de Jon Favreau, et derrière la caméra, Dave Filoni, créateur, auteur et réalisateur sur Clone Wars, Star Wars Rebels et Star Wars Resistance.

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