La pression ne cesse s’intensifier ces derniers mois sur Facebook, dont l’avenir pourrait à terme bien changer.
Ça avait été le grand sujet il y a deux semaines. L’ensemble de l’écosystème Facebook avait alors subi une panne géante, interdisant l’accès à l’ensemble de ses applications phare (Facebook, Instagram, WhatsApp) durant quasiment une journée – et ce au point où certains pensaient que le réseau avait été tout simplement supprimé. Le monde s’est ainsi réveillé avec la conscience d’une dépendance trop grande au réseau de Mark Zuckerberg, un sentiment amer qui est venu s’ajouter à toutes les critiques qui se sont multipliées ces dernières années sur son influence politique indue, à l’image des scandales Cambridge Analytica ou des Fake News lors de la campagne américaine. Le moment est-il venu pour tous ces critiques de passer à l’action ?
If Facebook’s monopolistic behavior was checked back when it should’ve been (perhaps around the time it started acquiring competitors like Instagram), the continents of people who depend on WhatsApp & IG for either communication or commerce would be fine right now. Break them up.
Le début d’un moment politique
En effet, on a vu depuis le mois d’octobre et la panne du 5 octobre les politiques demander une régulation, allant jusqu’à la proposition de démantèlement (la représentante AOC Alexandria Ocasio-Cortez lançant même sur Twitter « break them up », « brisons-les »). Prenant appui sur les révélations de l’ancienne employée de Facebook Frances Haugen, plusieurs projets de loi ont été déposés au Congrès afin de rendre responsable un réseau d’un contenu poussé par ses algorithmes pouvant entraîner la dégradation physique ou morale d’un utilisateur, et d’empêcher la pratique du self-preferencing. Une première étape ?
L’option démantèlement
Ces premières discussions portent sur une limitation de l’influence des réseaux. Mais l’objectif de plusieurs politiques et commentateurs aux États-Unis porte in fine sur le démantèlement des géants de la tech, un siècle après les réglementation antitrust passées sous Theodore Roosevelt, comme le prouve le message d’AOC critiquant les achats par Facebook de concurrents comme Instagram. La question de la taille de Facebook va ainsi devenir lancinante dans les temps à venir. Et si les propositions de loi ci-dessus étaient finalement approuvées, nulle doute que les sénateurs et les représentants du Congrès chercheront à profiter de leur victoire pour obtenir plus.
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