• Ant-Man et ses amis sont envoyés dans un univers quantique pour le spectaculaire « Quantumania ».
  • Un méchant charismatique et des créatures originales apportent de la nouveauté à leurs aventures.
  • Le film remplit son contrat en offrant un divertissement réussi.

Et de trois ! Ant-Man et la guêpe : Quantumania de Peyton Reed, c’est la suite des aventures du superhéros à géométrie variable capable de grandir et de rétrécir à volonté. Paul Rudd et sa complice Evangeline Lilly reprennent les rôles-titres accompagnés par Kathryn Newton, Michelle Pfeiffer et Michael Douglas. Alors quoi de neuf au milieu de ces êtres dont on croyait tout connaître (mais, en fait non) ?

La principale originalité du film est résumée dans son titre, Quantumania : c’est l’univers que les héros vont devoir explorer après avoir été happés accidentellement dans ce royaume quantique. Ils devront apprendre à maîtriser les règles de cette nouvelle dimension s’ils veulent revenir un jour chez eux. Une mission riche en surprises et en effets spéciaux, tout ce qu’on attend d’une production Marvel.

Un super méchant vraiment pas content

Nos héros vont faire face à un méchant incarné par Jonathan Majors, comédien épatant. Sans rentrer dans les détails, notons que ce dernier est la révélation du film tant il dégage de charisme menaçant. Il n’est pas content et possède des pouvoirs suffisants pour que son courroux soit d’autant plus dangereux qu’il maîtrise l’espace et le temps.

Un super univers pour de drôles de proportions

Un gros effort d’imagination a été fait pour dépayser le public et les protagonistes. Homme à la tête de broccoli ou bestiole transparente sont parmi les créatures les plus originales du film. Les idées visuelles ne manquent pas pour provoquer l’étonnement. Le spectateur ne sait plus où donner des yeux, au point de perdre un peu le sens des proportions lors des changements de taille des héros.

Des superhéros toujours prêts à l’action

On les aime bien, Ant-Man et sa bande. Le réalisateur Peyton Reed tire le meilleur parti de l’alchimie qui se dégage des rapports entre les héros et leurs interprètes. Il y a même des guest stars sympas comme le toujours irrésistible Bill Murray qui serait presque un effet spécial à lui tout seul tant il en fait des caisses et c’est pour ça qu’on l’aime. L’humour qui faisait le charme des deux premiers volets a été un peu gommé au profit des relations entre les personnages.

L’action, elle, est toujours bien présente à grand renfort de bagarres autour d’un scénario qui évoque Star Wars et d’un esthétique proche d’Avatar en moins bleu. En bref, Ant-Man : Quantumania fait le job en permettant de passer un bon moment sans vraiment s’épuiser intellectuellement.

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