L’idée d’une primaire à gauche, bientôt définitivement abandonnée par son instigatrice Anne Hidalgo ? Un regret raillé.

« Tout est prêt pour lancer la campagne« , a indiqué le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner, au Parisien, mardi 4 janvier. Alors, qu’attend Anne Hidalgo pour se jeter définitivement et éperdument dans la course à la présidentielle qui marquera l’année 2022 ? L’édile espérait des primaires socialistes, malgré la volonté des membres de son équipe de campagne à ne plus attendre les autres candidats. L’écologiste Yannick Jadot fait la sourde oreille, tandis que l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon et le communiste Fabien Roussel ont montré leur désintérêt. Sous couvert d’anonymat, un cadre socialiste brocarde cette douche froide prise par la maire de Paris : « Elle a joué et ça s’est soldé par un triple échec : aucun candidat n’est venu, elle n’a pas bougé dans les sondages et une nouvelle candidate a surgi avec Christiane Taubira. »

Patrick Kanner, lui, défend fermement la représentante du parti : « Au moins, elle pourra dire qu’elle a pris ses responsabilités et son risque. Et tous ceux qui ont prétendu que c’était une démarche pour sortir du jeu se sont bien trompés. Anne Hidalgo, c’est nuque raide et moral d’acier. »

Prête à faire taire les mauvaises langues ?

Depuis l’officialisation de sa candidature en septembre dernier, la Franco-Espagnole est assaillie de critiques, mais n’en démord pas. Déterminée à poursuivre son chemin jusqu’à l’Élysée, Anne Hidalgo devrait présenter son programme politique lors d’une grande conférence de presse à la mi-janvier. Des rassemblements seraient aussi envisagés dans de nombreux départements, et un meeting parisien est d’ores et déjà prévu pour le 22 janvier.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Baptiste Paquot/Pool/Bestimage

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