Les chroniques humoristiques à la télévision sont parfois un véritable jeu d’équilibriste. C’est en tout cas ce que laisse à penser le destin de l’humoriste Alexandra Pizzagalli, découverte par de nombreux internautes et téléspectateurs le 5 septembre 2022. Après une chronique polémique dans l’émission Télématin diffusée sur France 2, elle ne reviendra pas.

La séquence massivement commentée avait forcé la chaîne à présenter des excuses publiques.

La chaîne s’oppose à son retour

Alors que la production de l’émission matinale de France Télévisions avait laissé entendre qu’elle pourrait à nouveau fouler son plateau un mois après avoir été à l’origine d’un bad buzz suite à son baptême du feu, le service public a finalement décidé de l’évincer, révèle l’humoriste au Parisien. « La maladresse que j’ai eue, c’est de traiter un sujet grave avec légèreté dans une émission d’actualité qui l’évoquait en boucle de façon poignante », confie la principale intéressée.

Mais la question de son retour sur l’émission n’avait été jusqu’ici évoquée que comme une évidence. Elle raconte avoir appris récemment qu’elle n’y reviendrait pas en raison d’une décision de France 2 et alors même qu’elle avait « retravaillé un concept » et rédigé une chronique « beaucoup plus appropriée. »

« J’ai tout coupé »

« Depuis un mois, je me suis posé plein de questions », reconnaît Alexandra Pizzagali. Être au centre d’une polémique sur base de sa première chronique humoristique n’a pas été de tout repos pour la jeune femme.

C’est donc la déferlante de messages, de commentaires et de critiques dont l’humoriste a été la cible de manière « violente » et « injuste » qui sera le point final de son passage à Télématin. « J’ai tout coupé, les appels, les messages, les réseaux sociaux », confie-t-elle encore.

Ni le lieu, ni le moment opportun

Alexandra Pizzagalli présente encore ses regrets. « Je serai toujours profondément désolée de savoir qui que ce soit heurté par quoique ce soit, d’autant plus si ça vient de moi », déclare-t-elle. Elle reconnaît encore avoir été « maladroite » quant au timing de cette chronique, alors même que s’ouvrait le procès des attentats de Nice. « Ce n’était ni le lieu, ni le moment pour ce texte. »

Elle confie enfin que malgré les appels reçus en message privé à changer de métier, elle restera humoriste, tout en essayant de « faire mieux, d’être la plus habile possible, de [s]’améliorer de jour en jour ».

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