Résister au thermomètre en baisse, à l’attaque des virus et aux jours réduits : mission pas (si) impossible ! Anti-rhume, anti-fatigue, bon moral, anti-douleur… voici nos ordonnances naturelles à adopter illico.

Restez informée

Doper ses défenses à l’aigremoine

L’aigremoine est une puissante plante antivirale, qui agit également sur le pancréas, très sollicité l’hiver par une nourriture plus lourde et difficile à digérer. Faisant d’une pierre deux coups, elle aide l’organisme à mieux fonctionner et à se défendre. A utiliser en prévention sous forme de tisanes : laissez infuser au moins quinze minutes pour bien en extraire les principes actifs 1 poignée de feuilles d’aigremoine pour 1 litre d’eau (ou une boule à thé pour une tasse). Boire une tasse par jour, par exemple après le repas du midi. Ne pas hésiter à augmenter la dose si les symptômes d’une infection (nez qui coule, toux…) font leur apparition et ajouter 1 cm de racine de gingembre coupé en petits morceaux en cas de fièvre.

Adopter le pschitt qui sauve

S’il n’y a qu’un seul geste à retenir pour se protéger des infections ORL hivernales, c’est bien le lavage de nez quotidien à l’eau de mer ! Il permet de nettoyer et d’hydrater la muqueuse pour éviter que les virus ne s’y installent. Choisissez un spray isotonique (la version hypertonique est à réserver aux nez très bouchés) et effectuez une vaporisation dans chaque narine tous les matins.

Vitaminer ses menus

Certaines vitamines sont antioxydantes et aident à booster l’immunité. L’idéal est de faire le plein via les fruits et légumes, notamment les kiwis (2 par jour et on dispose de notre dose journalière recommandée de vitamine C). Le top pour bétonner ses défenses : une salade de fruits de saison (pommes, poires, agrumes…) et de fruits rouges surgelés, arrosée d’un jus d’orange et citron et d’un peu de cannelle. Intégrez aussi dans vos soupes les légumes les plus colorés (cresson, chou vert ou rouge…), bourrés de vitamine A et C, et continuez à en consommer crus ou à la vapeur (poivrons, carottes…).

Opter pour le système (vitamine) D

On connaît l’importance de la vitamine D pour l’immunité. L’hiver, l’exposition au soleil – qui favorise sa synthèse – est insuffisante et les taux de vitamine D sont en chute libre. Après 60 ans, on ne peut éviter la supplémentation, surtout chez les femmes. Mais une prise de sang s’impose de manière à ce que votre médecin puisse vous prescrire la bonne dose, sous forme de gouttes quotidiennes (mieux tolérées par le foie que les ampoules très concentrées).

Mettre de l’huile (essentielle) dans les rouages !

Les huiles essentielles de Saro et de Ravintsara sont très immunostimulantes. L’une ou l’autre vient soutenir nos défenses. Diluez 3 gouttes d’HE dans un peu d’huile végétale à appliquer en massage sur la poitrine, 5 jours sur 7, le matin. Ou si le goût ne vous dérange pas, 1 à 2 gouttes dans une demi-cuillère à café d’huile d’olive, à avaler.

Cultiver sa flore

70 % de notre système immunitaire se trouvent… dans nos intestins : ils abritent des dizaines de milliers de bactéries qui luttent contre les envahisseurs. On a donc intérêt à chouchouter notre flore intestinale, notamment si on est sujet aux gastro-entérites. Parmi les probiotiques, ces bonnes bactéries qui rééquilibrent la flore et servent d’antibiotique naturel, les bifidobactéries jouent un rôle capital dans le renforcement de notre immunité. Avalez 1 ou 2 yaourts au bifidus par jour pendant 3 semaines, puis diminuez la dose pour ne pas trop accélérer le transit. En parallèle, il ne faut pas oublier les prébiotiques, des fibres qui nourrissent et stimulent ces fameuses bifidobactéries : 1 banane par jour + 1 gousse d’ail et 2 oignons apportent la quantité nécessaire. Sinon, complétez avec des poireaux, topinambours, salsifis, asperges et du pain de seigle. Ou sous forme de complément alimentaire, avec des produits riches en bifidobactéries comme Lactibiane Référence (Pileje) et Ergyphilus Plus (Nutergia) ou des symbiotiques qui associent pro et prébiotiques (Bioprotus 7000, Carrare ; Quantaflore, Phytoquant ; Léro Flore).

Chauffe qui peut… mais pas trop

Frileux ? Attention quand même à ne pas créer une ambiance tropicale à la maison. Surchauffer son intérieur expose aux chocs thermiques lorsqu’il fait très froid dehors, ce qui affaiblit l’organisme et le rend plus vulnérable aux virus. Dans l’idéal, il faut une température autour de 19/20 °C maximum, quitte à garder ses chaussettes et son gilet. Pour les mêmes raisons, essayez d’avoir une chaleur homogène dans tout le logement plutôt qu’un salon sauna et une salle de bains banquise.

Stopper les infections avec du cassis

La petite baie noire booste les glandes surrénales et dope l’immunité. Une arme redoutable à dégainer dès les premiers symptômes de rhume ou de grippe. Buvez 2 à 3 tasses par jour d’infusion de feuilles de cassis (1 boule à thé pour 1 tasse) ou utilisez le bourgeon de cassis en gemmothérapie (Vitaflor) : 2 à 5 gouttes dans un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour.

L’acérola, superfruit de l’hiver

À poids égal, il concentre 20 à 30 fois plus de vitamine C que le kiwi. Sous forme de comprimés, il apporte de la vitamine C naturelle, mieux assimilée que celle de synthèse et avec moins de risque de surcharge pour le foie. Vérifiez que le complément contient uniquement de l’acérola (même si c’est plus cher) et avalez 1 à 2 comprimés par jour, dosé entre 100 et 150 mg. Il est possible d’augmenter les doses ponctuellement pendant un rhume ou une grippe.

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