Que ce soit avec l’arrosage des plantes, les fruits et légumes qui s’abîment au potager ou encore avec les feuilles mortes et autres branchages qui attendent un voyage à la déchèterie… Le jardinage à un impact environnemental. Il existe pourtant quelques gestes anti-gaspi et écolo à mettre en place au jardin.

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Recycler les déchets verts

Le jardin produit beaucoup de déchet… Heureusement il est tout à fait possible de valoriser les déchets verts (tonte, feuilles mortes, fleurs fanées, tailles d’arbres, etc.)

  • Le paillage : feuilles mortes, tontes de pelouse ou encore branchages broyés feront des merveilles utilisés comme paillage. Ils permettront de limiter les besoins en arrosage tout en nourrissant le sol.
  • Le compost : quasiment tous les déchets verts du jardin sont compostables. On fera tout de même attention à ne pas mettre au compost les mauvaises herbes montées à graines, celles-ci se multiplieraient en un rien de temps dans votre jardin.
  • Le DIY : vous avez des branchages à valoriser ? Pourquoi ne pas les utiliser comme tuteurs ou les tresser pour en faire des bordures en plessis ?

Récupérer l’eau de pluie

Saviez-vous qu’en France, 44% de l’eau consommée par les habitants ne nécessite pas de l’eau potable : arrosage du jardin, lavage de voiture, ménage, linge, alimentation des WC, etc. Le récupérateur d’eau de pluie s’avère alors être un excellent moyen pour vous faire économiser chaque jour nombre de litres d’eau ne serait-ce que pour l’arrosage du jardin. Économique et écologique !

Sans parler du fait que l’eau de pluie a l’avantage d’être naturellement douce (tandis que l’eau du réseau est souvent calcaire et chlorée, ce que certaines plantes n’apprécient vraiment pas).

Il existe des récupérateurs adaptés à tous les jardins et les besoins, plus ou moins volumineux, hors sol ou enterrés.

Garder les coquilles d’oeuf pour les utiliser comme engrais

Les coquilles d’oeufs sont très riches en minéraux (notamment en calcium) et s’avèrent donc faire un très bon engrais au jardin. Il faudra bien laisser sécher les coquilles (d’oeufs crus ou cuits) avant de les écraser finement.

Les coquilles d’oeufs vous permettront également de lutter contre les limaces et escargots : broyez les coquilles grossièrement et épandez autour des plantes à protéger. Le sol deviendra alors très inconfortable pour les mollusques qui passeront très certainement leur chemin.

Enfin, ne jetez pas vos boîtes d’oeuf : elles pourront vous servir pour vos semis et seront de la matière sèche parfaite pour le compost.

Recycler le marc de café pour le transformer en terreau

Faites-vous un bon café mais surtout, gardez le marc ! Au jardin, vous pourrez l’utiliser de plusieurs façons :

  • Comme engrais organique : étalez-le au pied des plantes puis binez légèrement pour mélanger à la terre. Notez que les hortensias (il aide à renforcer leur coloration bleue) et les tomates l’adorent !
  • Comme terreau pour semis : mélangez marc de café et terre de jardin. Parfait pour faire germer les graines grâce à une teneur élevée en azote, phosphore et potassium.

Bouturer ses plantes aromatiques

Quel meilleur moyen pour multiplier ses plants d’aromatiques (mais l’astuce fonctionne avec bien d’autres végétaux !) en version zéro déchet que de les bouturer.

Le thym par exemple se bouture extrêmement facilement. On procédera après la floraison, en juillet-août voire en septembre et plutôt le matin quand les plantes sont bien hydratées :

  • Choisissez une belle tige de 10 à 15 cm.
  • Enlevez les fleurs s’il en reste ainsi que les feuilles qui se trouvent à la base de la tige.

Ensuite deux options s’offrent à vous :

  • Le bouturage en pot : préparez un pot avec un substrat très drainant, faites un trou, insérez la bouture puis tassez la terre et arrosez.
  • Le bouturage dans l’eau : installez votre bouture de thym dans un verre d’eau et attendez que des racines apparaissent pour ensuite la repiquer en pot.

Récolter ses graines

Faire ses graines ? Un bon moyen pour ne pas avoir à racheter ses semences dans le commerce, ce qui peut s’avérer onéreux et surtout peu écologique car le plus souvent les graines du commerce auront subi des traitements chimiques pendant leur production ou pour assurer leur conservation.

Attention toutefois : on évitera de récolter des graines sur les plantes hybrides F1.

Enfin, pensez à l’échange ! Le troc de graine vous permettra de contribuer à la biodiversité jardinière. Il existe de nombreuses initiatives de grainothèques locales, renseignez-vous.

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