Ce week-end, on revoit ces petits bijoux signés Agnès Varda, que le cinéma pleure depuis 1 an déjà…

Agnès Varda, l'une des dernières représentantes de la Nouvelle Vague nous quittait dans la nuit du jeudi 28 mars, à l'âge de 90 ans. Elle avait déjà reçu un Oscar d'honneur en novembre 2017 pour l'ensemble de sa carrière, jalonnée de films et documentaires surprenants, terriblement marquants. L'occasion de voir et revoir ces 10 bijoux signés Agnès Varda, que le cinéma pleure depuis un an déjà…

1. "Visages Villages" (2017)

Co-réalisé avec l'artiste de rue JR, le documentaire Visages Villages, suit le périple des deux réalisateurs, devenus amis, dans des coins reculés de la France. Entre rencontres, émotions et fous rires, ce savoureux voyage dans les villages a remporté l’œil d'or du meilleur documentaire au dernier Festival de Cannes et était en lice pour l'Oscar et le César du Meilleur Documentaire. Une belle récompense pour ce documentaire tendre et poétique.

Crédit photo : Le Pacte

2. "Sans toit ni loi" (1985)

En 1985, Agnès Varda bouleverse avec Sans toit ni loi, le récit d'une jeune femme sans domicile (Sandrine Bonnaire, César de la Meilleure Actrice pour ce rôle) qui tente de survivre en plein hiver, en marchant, toujours plus loin, toujours plus vite…

Crédit photo : Micheline PELLETIER/Gamma-Rapho via Getty Images

3. "Cléo de 5 à 7"

Sorti en 1962, Cléo de 5 à 7, deuxième long-métrage d'Agnès Varda après La Pointe courte, confirme sa volonté de faire un "cinéma-vérité". L'errance de l'héroïne (Corinne Marchand) dans le Paris des Sixties où la mort plane, menaçante, durant ces deux heures de promenade, est un pur tableau d'émotions, inoubliable.

4. "Jane B. par Agnès V." (1985)

Dans ce portrait fantasque de Jane Birkin, Agnès Varda s'amuse avec l'image de l'icône en la déguisant, la réincarnant et la heurtant à des situations réalistes comme burlesques. Jouissif.

Crédit photo : AFP

5. "Les Glaneurs et la Glaneuse" (2000)

Un portrait poignant et rare de ces glaneurs qui ramassent les restes des autres. Ce ne sont plus les épis de blé après la moisson mais des pommes de terres, objets abandonnés et autres délaissés auxquels ces récupérateurs tentent de donner une fonction nouvelle.

6. "Les Créatures" (1966)

Catherine Deneuve, Michel Piccoli. Un tandem au sommet pour un film troublant qui se joue des apparences et de l'amour, perturbé par la création d'un roman et ses personnages qui se confondent peu à peu à la réalité…

7. "Les plages d'Agnès" (2008)

Quand Agnès Varda revient sur les plages qui ont marqué sa vie… La réalisatrice se met en scène sur ces bords de mer à souvenirs au milieu d'extraits de ses films et reportages, se racontant au fil de ses rencontres, histoires d'amour et voyages. Un autoportrait à la fois pudique et vibrant.

Crédit photo : Les Films du Losange

8. "L'une chante, l'autre pas" (1977)

Féministe de la première heure, Agnès Varda éveille les consciences avec L'une chante, l'autre pas, le récit de deux amies dans la France des années 70 (Valérie Mairesse et Thérèse Liotard) unies autour d'un combat féministe qui lutte en faveur du droit des femmes de disposer de leur corps.

9. "La Pointe courte" (1954)

La Pointe courte, un quartier de pêcheurs à Sète. Un couple sur le déclin. Elle (Silvia Monfort) et Lui (Philippe Noiret) se retrouvent dans ce village d'enfance et tentent de se reconstruire au fil des rencontres, des fêtes et des souvenirs… Le premier film d'Agnès Varda est un petit bijou d'authenticité et de poésie.

10. "Kung-Fu Master" (1988)

L'histoire troublante d'une quarantenaire (Jane Birkin) qui tombe amoureuse d'un adolescent de 15 ans (Mathieu Demy) et ami de sa fille (Charlotte Gainsbourg). Agnès Varda s'empare dans Kung-Fu Master d'un sujet tabou pour en faire, avec justesse, un récit d'amour et de non-dit.

Source: Lire L’Article Complet