Si Yvan Attal aime sa famille plus que tout, il souhaiterait sans doute parfois qu’on lui parle un peu moins des célèbres parents de sa compagne, Charlotte Gainsbourg. Après 32 ans de vie commune, le réalisateur, qui joue actuellement dans la pièce Vidéo Club au théâtre Antoine à Paris, est visiblement un peu las qu’on l’arrête dans la rue pour lui parler de Serge Gainsbourg, décédé l’année de sa rencontre avec l’actrice en 1991, et de Jane Birkin, disparue cet été.

Il faut dire que la comédienne de La Vie pour de vrai est le fruit des amours d’un couple mythique. Et c’est de temps en temps un certain poids à porter.

Pesant

« Je l’ai senti vivant avec Charlotte. D’abord le nombre de fois où on lui demande des choses sur son père et sa mère. Ou même le nombre de fois où on m’arrête pour me parler de Gainsbourg ou de Birkin ou même le nombre de fois qu’on m’appelle Monsieur Gainsbourg. Ça me saoule totalement ! », a-t-il expliqué dans l’émission Clique, sur Canal +.

Vous aurez donc compris que lui parler de ses beaux-parents, si vous le croisez un jour, ne le passionnera pas forcément. En revanche, il en va tout autrement du musée consacré à l’auteur du Poinçonneur des Lilas qui vient d’ouvrir ses portes à l’initiative de Charlotte Gainsbourg.

« Ça m’a terriblement ému, bouleversé, alors que j’avais eu l’occasion de visiter déjà cette maison plusieurs fois, d’être rentré avec elle, mais là, elle a fait quelque chose de très particulier parce que déjà, on rentre seul. Depuis que le musée est ouvert, je l’ai visité. On m’a donné un casque et (il y a) sa voix, elle raconte ses souvenirs, à elle, dans cette maison, enfant, adolescente et puis adulte, jusqu’à la mort de son père, avec des sons de l’époque, de lui, sa voix. Quand on est fan de Gainsbourg, c’est vraiment une expérience bouleversante », a ajouté Yvan Attal.

La Maison Gainsbourg est ouverte au public depuis le 20 septembre. Si la visite du domicile de Serge Gainsbourg, au 5 bis rue de Verneuil, est pour l’instant complète, la découverte du parcours chronologique de l’artiste au numéro 14 de cette même rue a encore quelques créneaux disponibles.

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