Lors de sa conférence de ce jeudi 17 mars, organisée en région parisienne autour de son programme, Emmanuel Macron a révélé ce qu’il ferait s’il n’était pas réélu pour un second mandat présidentiel, au mois d’avril prochain.

Ce jeudi 17 mars, Emmanuel Macron était à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, pour dévoiler, lors d’une conférence de presse, les différents axes de son programme, s’il est réélu pour un second mandat au mois d’avril prochain. Durant la longue séance de questions-réponses avec les journalistes, le président de la République a accepté de parler de l’éventualité qu’il perde l’élection à venir. Sans tourner autour du pot, le chef de l’État a également évoqué la possibilité d’arrêter la politique un jour.

« Ce n’est pas une coquetterie de vous dire que je ne me suis pas vraiment intimement posé la question », a-t-il d’abord lancé, comme le rapportent nos confrères de CNews, avant de préciser s’être « posé la question importante de savoir ce qu[‘il] voulai[t] vraiment faire pour les cinq ans qui viennent ». « C’est un mandat suffisamment exigeant pour se dire : ‘on doit faire différemment’, […] ‘Comment réussir ce sur quoi on a échoué ?’ […] Ne pas lâcher, ne pas s’habituer, pas s’endormir, pas s’asseoir », a développé Emmanuel Macron, qui tente visiblement de se remettre en question. Quoi qu’il en soit, s’il décide d’abandonner l’exercice du pouvoir, et même le milieu de la politique à l’avenir, de manière générale, l’actuel Président sait déjà ce qu’il fera, dans les grandes lignes.

Excellente question à Emmanuel #Macron de la camarade @sophiedupont_ de @Qofficiel : « vous faites quoi si vous perdez » ?

« C’est pas une coquetterie de vous dire que je ne me suis pas vraiment intimement posé la question. » pic.twitter.com/1G8KaIPESV

Découvrez Emmanuel Macron, marqué physiquement par l’exercice du pouvoir

Angela Merkel, une possible source d’inspiration ?

« Je reviendrai libre. Je me donnerai d’abord aux miens, et je prendrai le temps de réfléchir à la question », a affirmé le chef de l’État, qui a donné l’exemple d’Angela Merkel, qu’il décrit comme son « amie ». Selon Emmanuel Macron, l’ex-chancelière allemande « a eu une approche sage » en quittant le gouvernement. « Elle a dit : ‘Je vais faire complètement autre chose pendant quatre-six mois, arrêter et réfléchir' », a rapporté le Président, qui estime que « c’est ce qu’il faut faire quand on quitte ses fonctions », à savoir « ne pas s’engager à dire qu’on ne fera plus jamais, ou qu’on fera ceci ou cela », mais plutôt se concentrer sur ce que l’on veut, sur l’instant.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France Info

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